« Nous avons plein d’idées pour le Bol d’Air de demain »

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Depuis plus de trente ans, Régis Laurent a la volonté de faire rayonner La Bresse et les Vosges grâce à son parc d’aventure : Bol d’Air. Récit d’une histoire inspirante. 

La vie réserve bien des surprises. En 1986, Régis Laurent rencontre Dany Gehin, un infirmier venu soigner la brûlure de son épouse. Il pratique le deltaplane et propose à Régis de tester un tout nouveau concept : le parapente. « Ça a été la révélation » se souvient-il. En mars 1987, les deux compères passent leur monitorat. Seulement douze reçus sur 120 candidats. « Nous avons été les premiers à devenir moniteurs de parapente ! » Tout s’enchaîne : le natif de La Bresse, fils d’un moniteur de ski, amoureux fou des Vosges et de glisse se lance. « J’installe mon école de parapente à La Bresse l’été et je donne des cours de ski à l’Alpes d’Huez l’hiver. » Deux ans plus tard, un de ses oncles lui propose de racheter sa location de ski. Régis Laurent réunit alors ses deux passions à La Bresse. L’aventure Bol d’Air prend son élan… et décolle. 

Réactivité et adaptation

Pourtant, rien n’est jamais acquis. Et le fondateur va vite s’en apercevoir. « En 1996, il y a eu une baisse d’activité. Il fallait trouver autre chose. Pour moi, il était évident de se lancer dans l’hébergement. » Et c’est bien là, la force de Régis Laurent. Sa capacité d’adaptation. « En parapente, la réactivité c’est la clé, il faut faire des choix rapides. Nous appliquons cette même règle pour porter les projets de l’entreprise. » Sept chambres d’hôtel, trois appartements de tourisme et un gîte de groupe : c’est le début des investissements structurants 1000 m2 de surface et 65 couchages. Avec une particularité : tous les travaux ont été faits « maison ». Déjà à cette époque, toute l’équipe de Bol d’Air se retrousse les manches. L’entraide est de mise. « C’est ça l’état d’esprit Bol d’Air » insiste Régis Laurent. « Nous sommes une grande famille. » Puis, Bol d’Air Gîte devient le « Chalet du rêve d’Icare ». Véritable cocon de chaleur et de confort au cœur du massif vosgien, il se démarque par son architecture et ses matériaux traditionnels. Dépaysement garanti. 

« Les pieds sur terre, la tête dans les airs »

L’an 2000 : changement de braquet. Virage important. « J’ai toujours privilégié les choix de cœur. Mais je voulais confirmer mon intuition par les chiffres. Tout était calculé. J’ai les pieds sur terre et la tête dans les airs ! » Après avoir regardé un reportage dans Capital sur un parc accrobranche à Serre-Chevalier, Régis Laurent en est sûr : c’est la nouveauté qui donnera un second souffle à Bol d’Air. Liberté, évasion, sensation, en plein cœur de la nature : l’accrobranche cartonne et attire un public plus familial. « On ne lésine pas sur la sécurité, qui est une priorité. Nous avons le sens du détail. » Mais en 2007, l’histoire se répète. « À tel point que je me demandais si je n’allais pas arrêter l’activité. » Mais comme toujours, Bol d’Air renait de ses cendres grâce à la détermination de son fondateur. « Nous avons eu l’opportunité d’avoir le Fantasticable. L’occasion pour les visiteurs de voler comme des oiseaux à plus de 110 km/h le long d’un câble de plus d’un kilomètre. En parallèle, nous avons développé le saut à l’élastique. À ce moment, nous avions un public avide de sensations fortes, beaucoup d’enterrements de vie de garçon aussi » rigole Régis Laurent.   

« La Clairière aux Cabanes » : l’insolite cOCOONING

La suite, on la connait. Entre le Snowkite, le Propuls’Air, le Big Air Jump, la Bol d’Air Line, cette longue tyrolienne de 900 mètres de dénivelé entre les sapins, l’Helicopt’air pour simuler un vol en parapente, le sentier pieds nus et, plus récemment, le Bois des Lutins… le parc ne cesse d’innover. « Nous sommes multicarte et multi-demande. Et, ce qui a fait le succès de Bol d’Air, le parapente, fonctionne toujours aussi bien aujourd’hui ! » 

Après avoir rénové « La Ferme de ma Grand-Mère » où la grand-mère de Régis a séjourné en 1905, Bol d’Air se lance dans des travaux gigantesques pour construire « La Clairière aux Cabanes », inaugurée en 2014. « Notre volonté était de créer un vrai village dans des cabanes dans les arbres mais aussi indoor. Nous avons construit un bâtiment d’accueil et nous avons misé sur le confort, sur un hébergement presque haut de gamme. Et c’est ce que recherchent les visiteurs : de l’insolite mais confortable ! » Aujourd’hui, le parc d’hébergement de Bol d’Air rassemble 200 lits dans des univers insolites. 

Un son et lumière itinérant 

 « En prenant du recul sur ces trente années passées, mais sans prétention, je ressens une grande fierté » reconnait Régis Laurent. « Mais nous ne sommes qu’aux balbutiements de ce que l’on peut faire en matière de tourisme ! Nous avons plein d’idées pour le Bol d’Air de demain. » 

Et une fois n’est pas coutume, le parc réserve une belle nouveauté pour ce lancement de saison 2019 : un spectacle de son et lumière itinérant, au cœur de la forêt, baptisé « Sur le Sentier des Lumières ». « C’est un projet fou ! Nous investissons 200 000 euros pour proposer au public ce concept éphémère. Il n’y aura que neuf représentations entre le 20 et le 29 juin et les 4, 5 et 6 juillet. » Régis Laurent s’est entouré des meilleurs dont le technicien lumière de Damien Fontaine, le maître du mapping. Au départ de la Clairière aux Cabanes, les visiteurs seront emportés dans une odyssée où chacun sera tour à tour étonnés, épatés, enchantés ou encore émerveillés. Quatre scènes seront aménagées sur un parcours de 1 000 mètres, à la rencontre des trois fées de la forêt : Naturae, Acqua, et Aeris. « Nous voulions proposer un événement à l’image des parcs comme le Puy du Fou. C’est une animation artistique, magique, féérique, qui contraste avec l’idée que Bol d’Air, ce ne sont que des sensations fortes. Sans être moralisateurs, nous voulions montrer aux jeunes qu’il n’y a pas que le virtuel. Il y a de belles choses à vivre dans la vie réelle. » Épaulé par son épouse Jocelyne et par son équipe de 80 salariés en haute saison, Régis Laurent apprend petit à petit à déléguer et à « profiter de chaque seconde de la vie ». Avec plus de 100 000 visiteurs par an et 9 000 attendus pour le seul Sentier des Lumières, Bol d’Air fait rayonner La Bresse et les Vosges à leurs justes valeurs : aventurières et toujours surprenantes.

 

76 rue du Hohneck à La Bresse – Renseignements : 03 29 25 62 62 ou
[email protected]
www.bol-d-air.fr

 

PUBLI-REPORTAGE • Photos ©MICHEL LAURENT - bol d'air, DR