Evocation féérique du mythique Luis Mariano le 12 novembre au Zénith. Emotions et nostalgie garanties.
Le spectacle « Luis Mariano – Les plus grands succès des années opérettes » s’annonce comme une fantastique remontée dans le temps et une saisissante porte ouverte vers un monde où tout n’est que velours et enchantement. Flash-back : au sortir de la guerre, deux hommes, originaires du Pays Basque, redonnent de la joie de vivre aux Français. Pour les fêtes de Noël 1945, Francis Lopez offre à son ami Luis Mariano, les mélodies de « La Belle de Cadix ». Qui n’a pas vibré depuis et repris, la voix pleine de soleil, «Mexico », « L’Amour est un bouquet de violettes », « Maria-Luisa », « Rossignol de mes amours » ? Ce décorum raconté par Henry-Jean Servat propose, au travers de récits et d’histoires, de musiques et chansons, de danses et guitares, une féerie de deux heures. Sur scène, 4 ténors à l’immense talent – Juan Carlos Echeverry, Nicolas Gambetti, Marc Larcher, Mathieu Sampere, tournent les pages de la vie de leur illustre aîné. Les changements de costumes aux couleurs chatoyantes se font au gré des tableaux qui défilent devant les yeux d’un public étourdi par tant de virtuosité. Un grand orchestre de onze musiciens et le ballet Antonio Triana ajoutent du bonheur à une prestation alliant authenticité et modernité. Instants de nostalgie, d’exotisme, de folklore, de grâce peignent la destinée de Luis Mariano, immortel dans la générosité. Sa magie est ici restituée avec une once d’originalité du meilleur effet, parsemée de pépites rares et de surprises concoctées avec délice. Ce gala à la gloire du ténor est une invitation à un beau voyage. Quand se succèdent les refrains et ritournelles, susurrants aux oreilles de chacun des mots doux, il n’y a que du plaisir. Les riches heures des opérettes font alors une respectueuse révérence aux spectateurs conquis. Y a d’la joie, dans les cœurs et sur les lèvres. A ne pas manquer donc.