Loufoqueries d’Offenbach

461

Pour les fêtes, offrez un opéra absurde et drôle !

Opéra bouffe créé en 1859 par Offenbach, la nouvelle version de « Geneviève de Brabant » présentée avec le chœur de l’Opéra national de Lorraine et l’Orchestre symphonique et lyrique de Nancy vous séduira par sa folie et sa légèreté.

Tout commence par l’entrée triomphale du duc Sifroy dans la ville de Curaçao où l’accueillent le bourgmestre Vanderprout, des notables mais aussi sexologues et conseillers conjugaux s’inquiétant de l’absence d’héritier, un an après son mariage avec Geneviève de Brabant. Faute d’héritier, il devra rendre sa couronne. Drogan, un jeune pâtissier secrètement amoureux de Geneviève, propose au duc un remède imparable, un pâté « aphrodisiaque », permettant au jeune homme d’être engagé comme page auprès de sa bien-aimée.

« Cette histoire est celle des rivalités, des jalousies, de l’obsession du pouvoir, de l’infidélité et de l’égoïsme : des thèmes intemporels qu’Offenbach a traité de manière formidable mais très ancrés dans leur temps. Je les ai transposés dans notre culture contemporaine, avec des pavillons de banlieue où les habitants s’épient. L’un a installé dans son jardin une biche en porcelaine, l’autre un petit étang, rendant horriblement jaloux le troisième ! Et tout à coup survient l’anachronisme parfait : Charles Martel annonce qu’il prendra le train de 8h30 pour aller combattre les Sarrazins en Palestine ! J’ai voulu me moquer gentiment de ces classes moyennes très concentrées sur elles-mêmes ! Tout cela nous invite à relativiser nos petites arrogances d’enfants gâtés » explique Carlos Wagner, le metteur en scène.

Show télévisé culinaire, hallucinations totales, bonimenteurs et malins farceurs sans oublier la qualité des chanteurs (Sandrine Buendia, Eric Huchet, Rémy Mathieu….) créent un opéra en 3 actes (2h + entracte) à ne pas manquer.

Publi-reportage • Photo © Marc Ginot, DR