Gare à l’art a deux généreuses ambitions : vous abreuver d’idées-cadeaux brillantes par leur qualité et leur authenticité, et mettre en lumière le savoir-faire des artisans d’art. L’emblématique marché se tiendra les 17 et 18 décembre à l’Hôtel de ville de Nancy.
35 artisans d’art-exposants seront présents pour cette édition 2022 de Gare à l’art ; parmi eux, une base non négligeable de fidèles de l’événement, et 20 créateurs qui n’y étaient jamais venus. Ce renouvellement, synonyme d’enrichissement et de diversité, s’explique par un attrait tout particulier du public mais également des artisans pour cette édition à venir. « Nous avons reçu un grand nombre de candidatures cette année, ce qui nous a obligés à procéder à une sélection particulièrement exigeante. Les propositions présentes seront toutes remarquables, et à même de surprendre le public tant par leur niveau d’originalité que de qualité », explique Claudine Henry, Présidente de l’association organisatrice, Métiers d’art Métropole.
Temple du fabriqué en France
À une semaine de Noël , ce marché des métiers d’art 2022 s’imposera comme le repaire des amateurs de pièces uniques et authentiques. Les visiteurs seront invités à déambuler parmi mille savoir-faire, et autant d’idées-cadeaux originales ayant en commun d’être fabriquées en France, et même, pour la plupart, au cœur du Grand Est.
Étendu aux domaines de la décoration, des arts de la table, de la bijouterie et de la mode, l’éventail des métiers représentés et des techniques utilisées s’élargit à mesure des éditions, faisant découvrir aux visiteurs des savoir-faire méconnus, et ô combien admirables !
Offre variée, pour tous les budgets
Terre, verre, bois, textile, métaux, cuir, lumière, couleurs… Toutes les matières seront à l’honneur, et les sources de création et d’inspiration ne manqueront pas ! Résultera de ce grand méli-mélo de propositions : une offre hyper variée et de qualité, accessible à toutes les bourses et à toutes les envies. « En conviant à ce rendez-vous des créateurs passionnés aux savoir-faire remarquables, nous donnons à voir un bel échantillon de ce que produit l’artisanat d’art de notre région ».
Gare à l’art est donc logiquement organisé en partenariat avec la Région Grand Est… mais également avec la Ville de Nancy, laquelle mettra à disposition, deux jours durant, son grand hall, parfait écrin de pièces d’exception. Dans une ambiance de Noël, en plein centre-ville nancéien, les visiteurs iront à la rencontre des talents de leur région… auxquels s’adjoindra Christian Roussel, joaillier formé chez les plus grands, venu spécialement d’Ardèche partager ses talents. N’attendez plus pour vous gâter et faire plaisir à vos proches ! Nous parions que vous, comme eux, l’avez mérité.
Gare à l’art, samedi et dimanche 17 et 18 décembre • Dans le Grand Hall de l’Hôtel de Ville, entrée rue Pierre Fourrier • Horaires : samedi de 10h à 19h et dimanche de 10h à 18h • Tél. 06 77 18 45 98
© Métiers d’art métropole © Métiers d’art métropole © Métiers d’art métropole
Portraits de créateurs
Nathalie Banos, Le textile dans tous ses états
Primoparticipante, Nathalie Banos l’Alsacienne a vu, dans Gare à l’art, « l’occasion de présenter (ses) créations à une nouvelle clientèle dans un cadre pertinent » ; cette « pertinence » tenant, pour la créatrice, au professionnalisme de ses exposants (« nous sommes sur un pied d’égalité en ce qui concerne, notamment, les tarifs proposés »), à l’équilibre entre les différents métiers représentés, et à la réputation et la pérennité de la manifestation. Sur son stand, elle installera les pièces textiles (arts de la table et décoration) destinées à la maison qui ont fait sa réputation… soit des torchons, coussins, nappes et serviettes aux motifs colorés. Son inspiration, elle la trouve dans « le végétal et minéral », qu’elle conçoit comme « d’infinis réservoirs de textures et de matières et de couleur ». Son ambition de créatrice ? « Introduire le beau dans les gestes du quotidien, et révéler la beauté des petites choses ». Sa méthode ? Retranscrire les détails, captés en photo, sur des pièces intégrant lin et feutre, éditées en petites séries. Fervente défenseuse du « présentiel », Nathalie se réjouit, à l’avance, de toutes ces rencontres à venir.
www.nathaliebanos.com
© PBP Photographie © Nathalie Banos
Georges Fèvre fait surgir la lumière
Spinalien, Georges Fèvre a, depuis tout petit, un rapport particulier avec la fée électricité. « Tout jeune, je faisais passer du 220 volts dans mes jouets mécanos ». Enfant, il nourrit pour la lumière une sorte de fascination. « La lumière est magique, en ce qu’elle peut à la fois souligner ou faire disparaître les choses, créer des ambiances, sculpter l’espace ». Ce bricoleur né remet désormais en scène, avec Matières and co, des objets du passé, qu’il assemble, compose ou recompose, ou restaure pour en (re)faire des luminaires uniques. Pour ce faire, il se sert de tout ce que l’on qualifierait de « déchet » : un bout de ferraille croisé en déchetterie, un morceau de bois rencontré en forêt… Dans ces pièces usagées, lui voit une histoire, et une seconde vie possible. « Je peux mettre plusieurs années à créer une lampe, le temps de trouver les pièces qui s’assemblent. Si je veille, le plus souvent, à conserver les marques du temps et de sa vie d’avant, je tiens à ne pas laisser de traces de mon passage, et à éviter toute impression d’objet « bricolé » ». Partisan de la beauté dans l’imperfection, il lutte pour l’acceptation de la décrépitude des objets. « Leur patine est ce qui fait leur authenticité ».
Instagram : @matieres.and.co
© Matières & Co © Matières & Co
Paulo Galvao de Almeida, le verre en fusion
Formé au CERFAV, Paulo Galvao de Almeida a fait du fusing, ou verre fusionné, sa technique de prédilection. D’inspiration technologique – en clin d’œil à sa formation initiale d’électrotechnicien –, ses sculptures comportent des inclusions métalliques, du cuivre pour l’essentiel. « À partir d’un dessin et de recherches préalables, je réalise des prototypes, jusqu’à ce que la pièce créée me convienne ». Ce travail de longue haleine suppose de trouver la ou les bonnes techniques, et d’affiner le trait pour se rapprocher au maximum de la projection originale. Décrivant son univers comme « naïf, nature et très graphique », le Maxois présentera, sur son stand, ses dernières créations, parmi lesquelles des têtes en verre. « J’aime me rendre dans ce type de manifestations pour voir de quelle manière sont reçues mes pièces, même si au final, tout est une affaire de goût ».
www.paulogalvaodealmeida.wordpress.com
© Ludovic Walter Hazard © Paulo Galvao
Anne-Laure Charlier, la porcelaine en reine
Jusqu’à peu, Anne-Laure Charlier travaillait exclusivement la porcelaine, matériau qu’elle envisage comme « la page blanche du graphisme ». Qu’elle soit tournée ou construite à la main, chaque pièce raconte une histoire et participe à la « fantaisie utilitaire » chère à sa créatrice. Inspirée de l’endroit où elle vit (entre Nancy et Épinal, entre forêt et Moselle sauvage), de la poésie des livres pour enfants, ainsi que de l’univers esthétique de Miyazaki, Anne-Laure Charlier fabrique des pièces uniques (tasses, décorations murales, boîtes, vases, soliflores, coupelles…) qu’elle orne de dessins originaux faits main. Et puis récemment, la jeune femme s’est autorisée à investir le champ de la sculpture en gré, voie qui l’amuse beaucoup et qu’elle continuera d’expérimenter. Pour cette opposante du made in china, Gare à l’Art est une occasion supplémentaire d’encourager le grand public à soutenir les artisans d’art en privilégiant « le fait main, avec passion, au sein de nos ateliers ».
© Régis Bourguignon © Anne-Laure Charlier
www. anne-laure-charlier.squarespace.com
Publireportage - Photos © Matière & co, PB photographie, Nathalie Banos, Ludovic Walter Hazar, Régis Bourguignon, Anne-Laure Charlier, Métiers d'Art Métropole, DR