Exposition présentée à l’Hôtel Abbatial par la Mairie de Lunéville et le Centre des Monuments Nationaux, Fantaisies pour un Palais suscite l’émerveillement des visiteurs… À voir jusqu’au 30 septembre 2023 !
En leur temps, les ducs de Lorraine et le Roi Stanislas multipliaient les réceptions ; aux invités de prestige étaient servis spectacles et grands repas dans le cadre, luxueux, des demeures de Lorraine. À l’époque classique, ces cérémonies mondaines sont, pour les propriétaires des châteaux, palais et hôtels particuliers, l’occasion de faire la démonstration de leur richesse, de leur puissance. Ce culte de l’apparat atteint son apogée au début du 18e siècle. Tandis que le baroque tend vers le rococo, la fantaisie s’empare des plus beaux palais. Symbole éclatant de cette recherche jusqu’au-boutiste du « style » : le règne du Roi Soleil à Versailles et le Grand Siècle ont nourri, par leur faste, les esprits littéraires. Ils ont accompagné, en France, le développement des contes de fées, mouvement initié par des femmes éprises d’arts. Au rococo et aux contes de fées, l’exposition temporaire Fantaisies pour un Palais rend un hommage appuyé.
Plongée en 6 thèmes dans l’univers des contes de fées
Dès la maquette inaugurale animée de décor d’opéra, le visiteur est emporté dans ce qui constitue l’imaginaire des contes de fées et du rococo, univers de fantaisie présenté en 6 grandes thématiques.
Le Cabinet des fées : après la féérie des fêtes de Versailles, le merveilleux se réfugie dans des contes écrits par des femmes : Madame d’Aulnoy, Mademoiselle Leprince de Beaumont, qui parsèment leurs récits de palais enchantés, de fées étincelantes et de personnages galants représentés par des figurines en porcelaine.
Le palais magique : le décor féérique s’inspire également des mises en scène grandioses de l’opéra et des fêtes royales. Au théâtre, d’ingénieuses machines inventées par les décorateurs italiens font surgir des palais magiques ou jardins fabuleux.
La grotte merveilleuse : elle est l’évocation directe des grottes artificielles conçues à la Renaissance pour les jardins, et dont le rococo a fait un élément récurrent de la décoration des palais. Peuplés de nymphes, sirènes ou fées, ces espaces invitent à la rêverie.
Le bosquet féérique : avec le rococo, le boudoir, lieu de l’intimité féminine par excellence, se transforme en un bosquet illusionniste, devenu ici bosquet féérique donnant l’illusion d’un jardin flottant.
Le salon des miroirs : dans la féérie rococo, les miroirs parallèles renvoient les lueurs à l’infini. Le reflet du miroir fait naître le mystère (par ailleurs sublimé par Antoine Watteau).
L’île enchantée : le voyage s’achève en beauté sur les rives de l’île enchantée, où meubles, gravures panoramiques, argenterie, objets merveilleux issus des splendeurs et du faste de la Cour de Lorraine et de toutes les cours d’Europe se disputent, à la loyale, les faveurs de visiteurs.
Infos pratiques : Exposition à l’Hôtel abbatial de Lunéville, 1 place Saint-Rémy • Accessible les vendredis, samedis et dimanches de 14 h à 18 h • Pendant les vacances scolaires : les mercredis, jeudis, vendredis, samedis, dimanches, de 14 h à 18 h. • Pour les groupes, réservation par mail ([email protected]), tous les jours de lundi à dimanche, sauf le mardi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. • Tarif : 3 euros, gratuit pour les enfants jusqu’à 12 ans. www.luneville.fr/culture-patrimoine/espace-museal-hotel-abbatial/
Publireportage - photos © Ville de Lunéville, dr