Le Marché Central en fête

402

Bientôt Noël ! Les commerçants des marchés couverts se mettent sur leur 31.  Au plaisir de leurs clients. Petit tour au Central.

Rien de tel que l’esprit de partage, un beau sapin, les chants ancestraux, les retrouvailles chaleureuses, les rires des enfants, les agapes et autres présents de Noël venant du coeur pour se requinquer. Le marché central met ses habits de fête. Cette véritable caverne d’Ali Baba, temple de tant de saveurs gustatives, est prête pour que chaque client puisse garnir sa hôte de délicieux – et parfois rares – produits du terroir. Petits et grands y verront bientôt déambuler Saint-Nicolas et l’homme à l’habit rouge. Cette ambiance de lumières ravit Pierre-Jean Florion, président de l’association des commerçants des deux marchés couverts de Nancy et d’Haussonville. Il rappelle les objectifs d’une structure qui regroupe pour l’heure 60 commerçants : « Optimiser l’attractivité des deux lieux autour d’animations, être une force de proposition et un interlocuteur dans les choix des pouvoirs publics ». Que serait une ville en terme humain et économique sans ses artisans aux multiples savoir-faire ?

Une pépinière de talents

Le marché central, c’est une institution à Nancy. Les Nancéiens y sont très attachés. Pierre-Jean Florion, qui est ici comme dans sa seconde maison, parle avec passion de ce lien si particulier qui sied au commerce de proximité, serrant les mains, distillant un sourire ci ou là. La diversité des étals est appréciable pour le chaland : marchands de fruits et légumes, poissonniers, bouchers charcutiers, chocolatiers, fromagers, fleuristes, spécialistes en épices, en olives, produits de Lorraine et d’ailleurs… Bientôt ouvriront un commerce de denrées russes et un torréfacteur. Dans les larges allées du Central, les gens se croisent, s’arrêtent, prennent le temps de taper la discute. A l’intérieur de ce temple aux mille couleurs et odeurs, on retrouve des commerces implantés là depuis belle lurette. Pierre-Jean Florion évoque cet esprit : « Ici, tout le monde se connaît, clients et artisans. Il règne une ambiance quasiment familiale ».

Valoriser les produits

L’association des deux marchés couverts entend s’ouvrir le plus largement possible : Pierre-Jean Florion l’explique : « Notre action ne s’arrête pas à nos seuls adhérents. Nous avons la volonté de développer une synergie autour de nos deux structures commerciales. Après tout, chacun a le même but : qu’elles perdurent et qu’elle vivent au mieux en valorisant les produits des artisans et des producteurs ». A Pâques dernier, l’association a organisé la venue d’une mascotte qui a distribué des chocolats aux enfants. Avant l’été, elle a fait goûter une salade de fruits géante de plusieurs centaines de litres aux clients. Et l’avenir ? Pierre-Jean Florion en parle avec un certain optimisme et humilité: « Je suis nouveau à ce poste. Je n’oublie pas les équipes qui ont œuvrées avant moi. Elles ont aussi fait avancer la cause des commerçants. Il y a quelques années, c’est d’ici qu’est parti l’idée d’offrir aux clients des tickets de parkings gratuits. Depuis, cela s’est répandu dans tout Nancy. Qui s’en plaindrait ? » Un beau cadeau, en effet. Les commerçants sont parés pour affronter, avec enthousiasme, le grand rush. Alors, passants, entrez, laissez vous tenter et ne résistez pas. Tout est permis en cette époque festive ! Une escapade au Central comme une mise en bouche avant le Réveillon et le repas de Noël.

Du sérail

Pierre-Jean Florion (ici aux côtés de Séverine, vendeuse) est un jeune président de 33 ans. Une responsabilité assumée avec sérénité. Ce Vosgien d’origine. « De Grand, là où il y a les vestiges du site gallo-romain », plaisante t-il, a débuté par un apprentissage dans le secteur des fruits et légumes, suivi un BTS en agroalimentaire et fait ses débuts dans le métier voilà douze ans… au marché central. Il devient ensuite gérant de « Racines du ciel » puis ouvre « Au Jardin d’Eden ». Ses autres passions dans la vie : ses enfants Lisa, 4 ans, et Nicolas 1 ans. « Et mon épouse Christine ! » conclut-il.

PUBLI-REPORTAGE