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Nancy a eu le déclic

Nombreux sont les photographes, amateurs ou professionnels, à venir poser leurs trépieds dans la capitale des Ducs de Lorraine. Pour immortaliser un coucher de soleil Place Stanislas, pour capturer un hiver blanc comme neige au Parc de la Pépinière, pour s’émerveiller de la ville qui se présente sous nos yeux au Parc de la Cure d’Air… Ce n’est donc pas un hasard si le festival international de photographie à thème du Grand-Est est un événement unique dans la région depuis presque 40 ans. Pour célébrer cet anniversaire, la Biennale de l’image veut nous en mettre plein les yeux. Soixante-trois photographies, inédites et magiques, des bijoux d’une collection riche de 25 000 clichés, seront exposées jusqu’au 7 mars au Château Madame de Graffigny à Villers. L’occasion d’apprécier le travail d’artistes connus, inconnus ou méconnus, photographes de renoms ou jeunes talents qui, souvent, mettent l’humain au cœur de leur focale.

Une photographie, c’est simple comme un déclic. Nancy l’a eu il y a plus de 10 ans. A l’aube des années 2000, une décision radicale a été prise : fini les pesticides et autres produits phyto-sanitaires dans nos parcs et jardins. Retour à la binette pour éliminer les mauvaises herbes et aux larves de coccinelles pour détruire les nuisibles ! Désormais, Nancy peut se targuer d’être une ville « zéro pesticide » qui cultive la vie. Une ville qui se soucie du bien-être de ses habitants, une ville qui laisse la nature reprendre ses droits. Une belle ville que l’on a envie de garder en souvenir sur une photographie.