Édito
O temps prend ton envol
Lorraine Magazine aime les saisons. Elles sont souvent évoquées dans ces lignes, en avant-propos des numéros qui se succèdent. On aime y voir l’occasion de rebondir, d’avancer. Parce qu’un périodique regarde forcément loin devant lui, parce qu’il doit vous apporter au fil des pages des envies encore inconnues, des sorties insolites, des rencontre inédites, il doit avoir un peu d’avance.
L’année scolaire se termine à peine que nous vous proposons déjà dans ce numéro de quoi occuper votre été.
Et il faudra porter votre regard jusqu’à la fin du mois de juillet un peu en haut, oui, juste-là, dans le ciel. L’événement a une telle ampleur qu’il n’est programmé que tous les deux ans : le Lorraine Mondial Air Ballons vous donne rendez-vous sur la base de Chambley à partir du 24 juillet. C’est tout simplement le plus grand rendez-vous mondial du genre. Des centaines de Montgolfières rassemblées pour célébrer dans des envols de masse la passion d’un mode de déplacement doux, écologique et – convenons-en – magique. L’occasion de redécouvrir les liens qui unissent la Lorraine à la conquête de l’air, grâce à un personnage souvent méconnu : le messin Jean-François Pilâtre de Rozier, véritable pionnier des cieux.
Un portrait qui descend du ciel pour suivre : celui de Mario Gervasi, parachutiste de l’extrême et passionné au grand cœur. Ce militaire de carrière, lorrain d’adoption, multiplie les sauts médiatiques pour récolter des fonds. Après le Pôle Nord, direction le Népal à l’automne. Peut-être y croisera-t-il le Dalaï Lama qui l’a baptisé « le messager volant ».
Et si nous revenons sur terre cet été, ce sera uniquement pour profiter d’une Lorraine qui n’est jamais aussi belle que baignée de soleil. Pour la redécouvrir, il y a toujours une façon différente. Dans ces pages, vous pourrez lire la belle aventure d’une association qui a parié sur le cheval pour revenir en arrière et savourer le temps d’une promenade la campagne lorraine. L’association ADEL (Attelages de Lorraine) qui rassemble des amoureux du cheval, ne limite pas son activité au tourisme. Le cheval devient alors un lien social.
Vous pouvez sortir vos parasols et attacher vos casquettes, l’été décolle.