Irrésolus, nous ? Jamais !
1 Français sur 3 aurait pris une ou plusieurs bonne(s) résolution(s) pour 2024, contre 86% en 2023 et 91% en 2019. Sommes-nous des êtres humains à ce point exemplaires que nous n’entrapercevons plus aucune marge d’amélioration ? Ou succombons-nous, année après année, à un défaitisme généralisé nous ôtant toute illusion quant à notre capacité à changer ? Au contraire, ce délaissement serait-il le signe que nous préférons désormais, aux grands feux de début d’année, le mijotage, le temps long que suppose le réel changement ? N’étant pas sociologue, je ne me risquerais pas à identifier les raisons de cet abandon à petit feu. Reste que, pour celles et ceux qui continuent à faire des « bonnes résolutions » un passage obligé, faire plus de sport ou d’exercice apparaît systématiquement en tête des engagements les plus souvent pris, avec ses corollaires logiques : manger plus sainement et perdre du poids. Contexte oblige, les Français « résolus » sont un sur deux à envisager d’être plus économes. Mais combien sommes-nous à vouloir, en priorité, prendre du temps pour soi, à faire ce qui nous rend heureux ? Un temps qui peut être employé à étancher sa soif de culture grâce à la Manufacture ou au Théâtre Gérard Philipe – qui, tous deux, brillent par l’éclectisme de leur programmation –, à devenir des citoyens écoresponsables, sujet au cœur du Salon Planète et Energies®, ou encore à engager subito une reconversion repoussée sine die, grâce à l’UIMM.
Bonne année à tous nos lecteurs, annonceurs et partenaires !
Que 2024 soit empreinte de nouveautés et de moments enrichissants.
Cécile Mouton