L’urgence du collectif
Face aux urgences (climatique, sociale, économique…), nous n’avons pas tous et toutes la même façon de réagir. Certains jouent l’indifférence en espérant leur inaction n’empêche pas le nuage de passes. D’autres ont le verbe haut, s’indignent, dénoncent l’immobilisme ambiant ; une minorité de ceux-là agissent en coulisses (ou sous les projecteurs) à améliorer un système abimé par ses propres archaïsmes. Premier levier de ces combattant.e.s d’utilité publique œuvrant à changer nos pratiques pour accoucher d’un monde plus conscient : le collectif.
Ce 212e numéro de Lorraine Mag donne à voir à quel point le « nous » est requis lorsqu’il s’agit de gérer (ou d’accélérer) le nécessaire changement.
Faisant des « urgences » le terreau des nombreux rendez-vous qui animeront sa 34e édition, le Festival international de géographie de Saint-Dié-des-Vosges s’engage à libérer la parole pour accoucher d’idées novatrices, salvatrices, collectives.
La notion de collectif est la raison-même d’exister de « Place de l’Engagement », plateforme créée par le Conseil Départemental de Meurthe et Moselle pour relier associations et aspirants au bénévolat.
Se conjuguant au pluriel, les Fêtes d’automne du Département constituent l’heureuse réunion de la Fête de la pomme et de la Fête de la soupe de la Cité des Paysages.
Opérant un tournant stratégique, la Souris Verte à Epinal défend désormais une programmation à plusieurs têtes.
Quid de l’insubmersible paquebot NJP ? Il est la preuve (par 50) que le collectif a du passé, du présent et de l’avenir.
Cécile Mouton