Le beau sur un plateau
Dans ce jeu d’ombres et de lumière lézardant un mur indigo, dans la magie d’un trait rectiligne, bien que trop rapidement tracé, dans le vert flou d’une feuille soumise à un infini été, dans le nuage noir charbon au centre d’un ciel éperdument gris. Dénué de toute volonté de rébellion, ce 196e numéro de votre Lorraine mag vient confirmer ce que l’on savait déjà : la beauté est partout, pour peu que l’on sache la regarder. Et de la couleur au beau, il n’y a, pour moi, qu’un pas.
La beauté est partout dans les pages qui suivent, sans avoir à fouiller. Une beauté évidente, facile. Une beauté « fille de » née sous les meilleurs auspices, destinée à se trouver, un jour, sous le feu des projecteurs. Une beauté accessible à toutes et tous, y compris aux partisan.e.s du moindre effort.
Elle est dans Andromaque version Élodie Ségui, à la Manufacture.
Elle est dans le château de Thillombois et sa féérique Saint-Nicolas.
Elle est dans la truffe, star de la fête aux Prémontrés et dans le verre, exposé en majesté.
Elle est dans des photos de famille revisitées par de la peinture pop.
Elle est dans des visages au centre d’une Machine humaine.
Elle est dans le rouge soyeux et le jaune paille, l’or vert et l’ambré clair des vins du salon de Houdemont.
Elle est partout où vous la verrez.
Le cas échéant, merci de faire passer.
Cécile Mouton