Vivre (de) sa passion
A votre avis, que partagent Marie Périn, Mister Kurtis et Bertrand Harter, au-delà de quelques pages d’un même magazine (celui-là même que vous tenez entre vos mains) ? Un territoire d’origine, c’est sûr. Une facilité à raconter, indubitablement.
Mais ce que ces trois-là ont en commun avant toute chose, c’est la place qu’ils ont donnée à leur passion (pour l’une, des châteaux-forts, pour les autres de l’exploration, de la course). Cette manière qu’elle et ils ont de façonner leur vie autour d’une inclination devenue centre d’intérêt, puis objet de fascination.
Couvé avec amour, choyé avec application, le penchant s’est mué en passion.
A la lecture de leur témoignage une question se pose : combien serons-nous à suivre cette voie ? A prendre en compte cette petite voix intérieure qui nous appelle à reprendre des études ou à s’entraîner plus souvent ? Ou simplement à lâcher du lest et ses obligations pour consacrer plus de temps à faire ce que l’on aime vraiment ?
Ils ont osé, voilà leur point commun. L’une a repris des études à l’âge de la retraite. Le second, artiste sous pseudonyme, a renoncé à la gloire pour protéger sa liberté d’artiste. Le troisième franchit, depuis près de quarante ans, toutes les frontières au pas de course.
Oser c’est être audacieux, courageux. C’est prendre le risque de se tromper, échouer parfois mais essayer encore.
La clé du succès ? Sans doute. Celle du bonheur ? Assurément.
Cécile Mouton