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Alors on danse   

« Danser ». Le verbe apparait au XIIe siècle, mais son origine est floue. Pour certains linguistes, « danser » serait une déformation du latin tendere car, à l’origine, les danseurs s’étendaient le long d’une ligne. Pour d’autres, le mot vient du germanique, peut-être même du néerlandais deinzen qui signifie « se remuer ». Mais de nos jours, la danse est devenue universelle. Elle a son propre langage, ses propres codes. Les corps en mouvement traduisent les plus grands contes et romans de l’Histoire. Cendrillon, La Dame aux Camélias, Carmen, La Belle au Bois Dormant… Il n’y a plus de paroles, il n’y a plus de mots. Seuls les danseuses et les danseurs, accompagnés de musique, racontent ces histoires grâce à leurs gestes, à leurs corps.

La troisième édition de la Biennale de la Danse Grand Est met en scène l’art du mouvement, dans toute la région. La danse contemporaine est mise en lumière dans des créations originales, interprétées par des compagnies régionales mais aussi internationales. Les danseurs s’approprient les nouveaux répertoires et revisitent les ballets des plus grands chorégraphes contemporains. Les gestes sont précis. Les corps exultent. Parfois dans une rapidité déconcertante. Parfois dans une lenteur inattendue. Sur pointes ou sur demi-pointes. Vêtus d’un costume ou totalement nus. Les danseurs jouent de leur anatomie sur scène, avec passion, et permettent à tout à chacun d’entrer dans la danse.