Trop beau mon sapin !

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Aux alentours du 1er décembre, tous les Français se ruent dans les magasins pour acheter l‘arbre de Noël qui ornera leur salon pendant les fêtes. Nos conseils pour bien le choisir…

Alors, arbre naturel ou synthétique ? Même si la question n’est pas cruciale, elle a suffisamment d’importance pour opposer deux écoles irréductibles. Pour les tenants du naturel, les arguments en faveur de l’authenticité sont légion : c’est plus beau, ça sent bon, ça fait moins toc… Bref, le sapin naturel recèle entre ses aiguilles une inénarrable poésie dont est totalement dépourvu son homologue plastifié. Pour les adeptes du faux sapin, le débat se situe bien souvent à un niveau plus pragmatique : l’arbre en plastique, c’est moins cher, ça ne perd pas ses aiguilles, c’est réutilisable et, point essentiel, c’est écologique ! Comment trancher entre ces deux discours ? Examinons les faits. A priori, les sapins achetés en France sont cultivés et coupés spécialement pour Noël et ne nuisent donc pas aux forêts. En France, quatre sapins sur cinq sont cultivés entre nos frontières, surtout en montagne, dans des zones dépourvues de terrains agricoles exploitables. Quant au sapin synthétique, même s’il a bien une meilleure durée de vie (environ trois ans), c’est un produit issu de la pétrochimie et fabriqué en matière non recyclable. Généralement importés d’Asie, ces objets ont en outre parcouru des milliers de kilomètres avant d’arriver en nos frontières. Bref, d’un point de vue écologique, le sapin artificiel est donc loin d’être le meilleur choix…

Choisir la bonne variété

Épicéa, nordmann, nobilis… Au rayon des sapins, c’est la jungle. Comment s’y reconnaître parmi les six variétés les plus commercialisées ?

L’épicéa : le plus traditionnel des sapins de Noël a longtemps tenu le haut du pavé, avant de se faire doubler par le nordmann, reconnu pour sa plus grande résistance. Vert et robuste, il exhale un entêtant parfum de résine qui vous entraîne, à chaque bouffée, vers de lointaines forêts enneigées. Son seul (et gros) défaut : ce bel arbre originaire du Morvan se déplume rapidement, surtout dans les intérieurs surchauffés.

Le nordmann : depuis 2003, il a dépassé l’épicéa en nombre de ventes, malgré son prix plus élevé. Les nordmanns commercialisés en France proviennent pour la plupart du Danemark, d’Irlande et d’autres pays d’Europe du Nord. Son avantage : il ne perd pas ses aiguilles, même après avoir été coupé. Mais contrairement à l’épicéa, il n’a malheureusement pas d’odeur…

Le nobilis : très proche du nordmann, ce sapin conserve lui aussi ses aiguilles. Doux au toucher, il se caractérise par sa couleur bleutée et dégage une odeur très agréable.

L’omorika : avis aux jardiniers, ce sapin vert foncé aux revers argentés se replante très facilement dans le jardin. Son principal défaut : la grande fragilité de ses branches. Un sapin à associer aux décorations sobres…

Le grandis : mieux qu’un bâton d’encens, il exhale un parfum vert et citronné. Solides, ses branches sont denses et ses aiguilles bien réparties.

Le pungens : on le reconnaît à ses reflets bleutés et à son port régulier. Ses aiguilles sont longues et un peu piquantes.

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Nos conseils pour chouchouter son sapin

Si vous disposez d’un terrain, choisissez de préférence un arbre acheté en motte avec ses racines : il pourra être replanté et resservir l’année suivante. Dans le cas contraire, vérifiez au moment de l’achat que votre arbre est bien « frais » en pinçant une branche entre le pouce et l’index, puis en la tirant vers vous : un sapin fraîchement coupé perdra au cours de cette opération un maximum de cinq à six aiguilles.

Les sapins supportent très mal les chocs thermiques : laissez votre arbre quelques jours dans une pièce fraîche avant de le décorer. Si vous avez opté pour un sapin coupé, retaillez 5 à 10 cm de tronc avec une scie tranchante pour dégager les vaisseaux par lesquels l’eau remontera jusqu’aux racines. Veillez à ce que le tronc soit toujours dans l’eau et vaporisez quotidiennement les aiguilles. Tenez votre arbre éloigné de toute source de chaleur et éteignez régulièrement les guirlandes électriques.

C’est dans le sac !

Pratique : pensez à acheter un sac à sapin : il décorera son pied, protégera le sol des aiguilles, puis, une fois les festivités passées, il vous servira à emballer l’arbre et à le transporter facilement.

Des boules de Noël en forme de renne

© Sader

Indispensables à la tournée du Père Noël, Rudolph, Comète, Fringuant et leurs comparses parcourent chaque 24 décembre la voûte étoilée à vive allure, en tirant le traîneau chargé des présents destinés aux enfants. Pour rendre hommage à ces vaillants et attachants cervidés, on décore des boules de Noël à leur effigie.

Le matériel

Pour cela, rien de plus facile : munissez-vous de 3 boules en verre ou en plastique, d’un tube de colle à fixation forte tous supports, de peinture en spray couleur cuivre et couleur blanc nacré, d’une feuille de papier pailleté, de 3 petits pompons rouges, de quelques petites branches de bois, d’un marqueur noir, d’une bobine de fil doré et d’une paire de ciseaux.

La peinture

Pour donner à vos boules une belle teinte festive aux reflets irisés, vaporisez la peinture en couche fine de manière à les recouvrir entièrement et laissez sécher. Si besoin, appliquez une seconde couche.

Les détails

Découpez 6 petites formes ovales dans le papier pailleté, qui feront office d’oreilles, et collez-en deux sur le haut de chaque boule. Collez ensuite les petites branches derrière les oreilles pour représenter les bois et laissez sécher. Collez le pompon rouge en guise de nez, puis dessinez les yeux au marqueur.

L’accrochage

Pour terminer, passez un morceau de fil doré d’une quinzaine de centimètres dans le crochet de chaque boule et faites une boucle. Vos adorables rennes sont prêts à orner votre sapin ou le rebord de votre cheminée !

« Ce qui compte à Noël, ce n’est pas de décorer le sapin, c’est d’être tous réunis ». Kevin Bright 

Lauren Ricard

Photos © iStock, Sader, DR