« Je souhaite créer un nouveau massif de vivaces et couvrir le sol avec un paillage minéral mais je ne sais pas lequel utiliser. Quel est le meilleur ? »
Le terme « paillage minéral » regroupe tous les types d’agrégats (graviers, galets, sable, ardoise…) que l’on peut étaler sur le sol afin de le protéger des intempéries, de la prolifération des mauvaises herbes et de l’évaporation de l’eau d’arrosage. À l’inverse du paillage organique, composé de matières végétales (broyat, paille, écorces…), il ne se décompose pas et reste en place de longues années. C’est un investissement assez important, d’autant qu’il requiert la pose préalable d’une toile géotextile afin d’empêcher la germination des adventices. C’est en tout cas le paillage à privilégier si l’on se soucie d’esthétique et de pérennité.
Plusieurs critères de choix
Il n’y a pas d’agrégat meilleur qu’un autre, puisque l’un des premiers critères de sélection est l’aspect esthétique, qui par nature est subjectif. Ce critère comprend la couleur, bien entendu, mais également le calibre, gros ou petit, et l’aspect, lisse ou rugueux. D’autres critères rentrent également en ligne de compte comme le prix, qui peut varier du simple au triple, ainsi que la facilité à le manipuler et à l’étaler ou tout simplement sa disponibilité.
Chacun son truc
L’agrégat le moins cher (prix à la tonne) est le gravier gris, mais c’est aussi l’un des plus lourds, avec le sable. Si bien qu’à volume égal, vous en aurez moins. Les agrégats sombres, comme l’ardoise ou les galets lisses et lavés, noirs ou blancs, amènent une touche élégante. Le plus étonnant est sans doute le verre pilé, vert ou bleu, mais c’est aussi le plus cher. La brique concassée et la pouzzolane sont des choix intéressants car elles ont des couleurs originales (roux et rouge foncé) et sont très légères. Étant poreuses, elles ont la capacité de retenir l’eau, ce qui réduit les besoins en arrosage. Elles sont également friables, ce qui assure la libération de minéraux nutritifs aux plantes lors des arrosages.
Benoit Charbonneau
Recycler les coquilles de noix et noisettes
Après avoir dégusté de délicieuses noix et noisettes, vous ne savez plus quoi faire de vos coquilles vides. Plutôt que de les jeter, si vous les employiez pour l’entretien de votre jardin ? Bio et écologiques, elles remplacent les petits cailloux et billes d’argile en drainage au fond de vos pots de fleurs. Vous pouvez également les utiliser en paillage dans ces mêmes pots, une fois cassées en morceaux.
Disposées dans un filet accroché à un arbre de votre jardin, elles serviront d’abri à insectes et attireront principalement les coccinelles ! Si vous n’avez pas la main verte, les coquilles vides font également un excellent combustible pour aider à allumer le feu, à la place des brindilles dont on ne dispose pas toujours immédiatement à portée de main.
Enfin, pour les plus créatifs, vous pouvez aussi les transformer en petits objets de décoration originaux comme des bougies ou des marque-places. Une jolie façon de réduire vos déchets !
Lauren Ricard
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