Portail électrique : lequel choisir ?

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Fatigué de descendre de voiture pour ouvrir le portail ? Laissez l’électricité opérer !

Plusieurs modèles se partagent le marché du portail électrique. Le premier est celui des vérins, solution répandue et efficace. L’inconvénient est que ce dispositif exerce une pression soutenue sur les ventaux. Elle s’applique donc difficilement aux portails les plus fragiles, comme ceux en PVC, sauf si ceux-ci ont été renforcés dans cette optique. La motorisation à bras articulé est une variante moins contraignante au niveau des forces. Elle est donc préconisée pour les portails légers, car elle offre un mouvement « naturel » d’ouverture. Invisibles, les automatismes enterrés se fixent sous le ventail et assurent une parfaite ouverture, notamment pour les installations les plus lourdes. Mieux vaut cependant les intégrer au portail au moment de sa création. Les mécanismes à roue s’adaptent aux terrains accidentés, ce qui en fait une solution idéale pour les portails installés en pente. Les roues motorisées se fixent au bout des ventaux faisant de ce procédé le plus simple à installer. Enfin, le système des motorisations à crémaillère se destine aux portails coulissants. La technique est basique et convaincante.

À savoir

À défaut d’être un excellent bricoleur, mieux vaut laisser la pose à des techniciens expérimentés : l’installation de ces motorisations exige des connaissances en maçonnerie et en électricité, et nécessite beaucoup de minutie. Gardez toutefois un œil sur son installation en retenant trois points importants : bien qu’électrique, il doit avant tout être un portail manuel fonctionnant parfaitement ; l’ajout d’une serrure électrique est conseillé dans les régions venteuses et, enfin, un déverrouillage extérieur doit être aménagé pour les portails pleins.