Entre un classicisme de bon aloi (pierre ou bois) ou des finitions plus innovantes, vous avez le choix.
Les revêtements classiques …
Le bois : c’est un matériau noble. Outre le célèbre teck, l’ipé, le cumaru ou le bankiraï sont autant de variétés exotiques utilisées pour les terrasses et tours de piscine, en raison de la beauté de leurs essences et de leur caractère imputrescible. Inconvénient : le coût. La pose traditionnelle, avec traverses et vis, est souvent obligatoire. Entre les fournitures et la main-d’œuvre, les tarifs grimpent vite. De plus, ils exigent un traitement pour raviver les couleurs et repousser les champignons. Astuce : optez pour les caillebotis, faciles à poser et disponibles en plusieurs finitions.
La pierre : qu’il s’agisse de carrelage, de dallage, de faïence ou encore de mosaïque, investir dans la pierre est un choix gagnant. Pas d’entretien particulier, pas de traitement, un choix immense et autant de tarifs. Inconvénients : une pose extrêmement minutieuse, obligeant le recours à des professionnels et, selon le modèle, un caractère glissant quand il est humide.
… ou innovants
Les bois reconstitués : ils remplacent à merveille les bois exotiques, dont l’exploitation est souvent décriée. Ces matériaux assemblent matières organiques, recyclées ou non, et composés plastiques, comme le PVC. Ils cumulent alors la beauté de l’élément naturel et ses principaux atouts (imputrescible, non glissant) avec la praticité du support chimique (pas d’échardes, entretien réduit). De plus, ces lames de bois se clippent, ce qui facilite la pose et limite les coûts.
Le gazon synthétique : parmi les finitions originales, celle-ci emporte de nombreux suffrages. Posé directement à la suite des margelles ou en prolongement d’un quelconque tour de piscine, le gazon synthétique supplée magnifiquement le naturel par sa douceur et l’éclat de ses teintes. Son entretien est nul, le choix large et le coût contenu.
Frédéric Ferrand