Les revêtements écologiques

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Qu’ils soient rustiques ou novateurs, une large gamme de matériaux attend l’écobâtisseur.

Utilisées pour isoler les pièces ou pour les rénover à moindre coût, les plaques de plâtre sont déclinées en version verte. Qu’ils soient standards, denses ou hydrofuges, ces éléments sont réalisés à base de gypse naturel et de papier recyclé apposé sans colle. L’installation est la même, et les performances énergétiques sont parfois renforcées. Les plaques Fermacell, commercialisées par la société Xella, sont enduites d’une substance active à base de kératine, qui agit comme purificateur d’air.

Les revêtements en bois

Comment concilier chaleur du bois et hautes performances environnementales ? C’est la problématique qu’a résolue l’entreprise Kronospan Luxembourg avec sa marque Kronolux. Faciles à travailler et assurant une fort belle qualité de plaquage, ces panneaux sont disponibles en plusieurs versions, afin de couvrir un très large domaine d’applications. Outre leurs excellentes valeurs techniques, assises sur une technologie tri-couche, le procédé de fabrication bénéficie du label Life récompensant les meilleures innovations en matière de réduction de consommation énergétique.

Les finitions en terre

Rustiques et écologiques, les finitions en terre cuite connaissent actuellement un regain de faveur, en raison de leur chaleur et de leurs performances éprouvées. Exemple typique, Argilus, produit de finition intérieure commercialisé par la société Gillaizeau. Outre les briques, le béton ou les stucs, un enduit, composé d’argile pure, de sable et de chanvre, est proposé en plusieurs couleurs (de crème à noir), toutes élaborées à base d’ocres naturelles. Il s’applique en monocouche sur des supports tels que le parpaing, le béton cellulaire, la pierre ou la brique, mais également en finition sur du Placoplâtre.

Frédéric Ferrand