Les éclairages encastrés ont leur place chez vous

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Économique, discret, polyvalent, l’éclairage encastré n’a que des avantages. Ce type de luminaire demande toutefois un certain tour de main pour son installation. Faisons la lumière sur le sujet.

Besoin d’apporter davantage de clarté à un plan de cuisine, d’illuminer l’allée d’un jardin de manière subtile ou d’intégrer une touche lumineuse au sein d’une vitrine ? Qu’il s’agisse de l’utiliser en tant que lumière d’appoint ou principale, à l’intérieur comme à l’extérieur, dans une pièce sèche ou humide, l’éclairage encastré comble toutes les attentes. Ses principaux atouts ? Une discrétion sans égale alliée à une étonnante modularité, tant au niveau des formes (spots ronds, carrés, triangulaires…) que de la luminosité (classiques blancs et jaunes orangés, mais aussi gammes de rouges, verts, bleus…). Il en va de même pour ses spécificités techniques. Le type d’ampoule a ainsi une grande importance. Les spots fluo compacts ont quasiment disparu du marché et les halogènes ont un bilan énergétique assez défavorable. Les éclairages LED s’avèrent pour leur part les plus satisfaisants en termes de consommation électrique, à l’instar des dispositifs alimentés en 12 volts. Exigeant l’emploi d’un transformateur, cette technique replace les spots halogènes dans la course à l’éclairage. Comme les LED, l’autre avantage des 12 volts est une faible émission de chaleur à l’usage, contingence à prendre en compte en fonction de la matière première du faux-plafond. Les modèles devront également être waterproof. Enfin, ces éclairages encastrés sont susceptibles de s’appareiller avec des variateurs d’intensité ou des détecteurs de mouvements, dispositifs aussi pratiques qu’économiques.

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Faites une pose

Une fois le choix des spots établi, place aux travaux. Première action, tracer l’emplacement de l’éclairage intégré. Pour un alignement droit, il convient de diviser l’espace concerné par le nombre de spots à positionner. Les repères seront donc marqués suivant un intervalle régulier. Deux cas de figure peuvent alors se présenter : la pièce possède déjà un faux-plafond ou celui-ci reste à installer. Dans le premier cas, il faut commencer par percer des trous. La plupart des spots commercialisés étant ronds, une scie cloche est nécessaire pour réaliser les découpes d’encastrement. Le branchement est la seconde étape. Geste essentiel : couper le courant. Ensuite, relier le système d’alimentation au réseau électrique. En présence d’un éclairage très basse tension (12 volts), c’est le transformateur qui est câblé en priorité. Celui-ci est par la suite introduit dans la découpe initiale, suivi du premier spot. L’astuce est de se servir d’une ficelle pour tirer le fil électrique de trou en trou, afin de brancher et positionner tous les luminaires. Si la pièce est dépourvue de faux-plafond, les données sont inversées. Pour un modèle halogène, on fixe la boîte de dérivation puis on tire les fils électriques jusqu’à leurs repères. Le câble d’alimentation est ensuite branché et chaque fil connecté. Lorsque la première plaque de placoplatre est mise en place, la découpe d’encastrement est effectuée à l’endroit du tracé. Le spot est branché puis installé. L’intégration s’accomplit ainsi, plaque après plaque, spot après spot. Le vissage des ampoules est la dernière étape. Le courant peut alors être rétabli l’interrupteur manipulé. Lumière !

Frédéric Ferrand