Certains projets de rénovation paraissent souvent trop coûteux. Mais des aides permettent d’alléger la facture. Il faut en premier lieu s’adresser à l’Anah, l’agence nationale pour l’amélioration de l’habitat. Elle prend en compte de multiples critères : développement durable, sécurité, confort, insalubrité etc. Sous forme de subventions ou de crédit d’impôt, l’organisme vérifie votre situation personnelle avant toute forme d’accord. Il faut être propriétaire d’un logement de plus de quinze ans et le déclarer une fois les travaux terminés comme résidence principale. La subvention va de 10 000 à 26 000 €. Vous pouvez aussi profiter des aides si vous rencontrez des problèmes d’insalubrité (toitures, murs, isolation thermique…). Adressez-vous alors à la direction départementale de l’équipement (DDE). Autre aide : le crédit d’impôt. Il vous permet de déduire de votre impôt sur le revenu jusqu’à 40 % de la valeur d’achat de vos équipements et matériaux achetés pour vos travaux. L’installation des équipements doit être réalisée par des professionnels, qui l’attesteront par une facture. Il est plafonné à 8 000 € pour un célibataire et à 16 000 € pour un couple. Enfin, si vous bénéficiez d’une aide de la Caisse d’allocations familiales, le prêt à l’amélioration de l’habitat peut prendre en charge jusqu’à 80 % du montant des travaux, du moment qu’il ne dépasse pas 1 070 €. Vous pourrez bénéficier d’un taux d’intérêt de 1% et rembourser votre prêt jusqu’à 36 mensualités.
C.G.