Retour à la nature oblige, le bois n’en finit plus de reconquérir nos maisons. Après avoir petit à petit regagné du terrain sur nos murs, nos sols et notre mobilier, le voici qui part à la conquête de nouveaux territoires en imprimant ses couleurs sur toutes sortes de matériaux. Carrelages, papiers, tissus, PVC… notre roi des forêts fait décidément feu de tout bois !
Revêtements
À moins d’y marcher pieds nus, le carrelage imitation bois a su à ce point imiter son modèle qu’il est devenu quasiment impossible de les distinguer. Ressemblant à s’y méprendre aux lames d’un somptueux parquet, les carreaux de grès cérame teinté dans la masse en adoptent désormais tous les styles pour mieux nous confondre, déployant une gamme de coloris, de motifs et de largeurs à en faire pâlir d’envie le plus imposant des chênes massifs. À l’usage, le carrelage effet bois sait aussi se faire respecter pour sa facilité d’entretien, son prix avantageux, sa résistance à toute épreuve et sa compatibilité avec le chauffage au sol. Côté prix, comptez de 20 à 70 € le m2 contre une fourchette de 50 à plus de 150 € pour un parquet authentique. Peut-être moins convaincants, mais remarquablement faciles à poser, dalles de lino et lames synthétiques adoptent elles aussi l’aspect du parquet pour apporter un peu de cachet à moindres frais aux espaces les plus austères. Imbattables côté prix, avec des tarifs dépassant rarement la trentaine d’euros le m2, ils sont idéals pour remplacer ou camoufler un sol usager dans une location.
Murs
Apportant une ambiance chaleureuse, naturelle et authentique, le lambris, longtemps délaissé au profit d’autres revêtements muraux, revient peu à peu en odeur de sainteté. Si le bois est bien sûr le meilleur choix en matière de durabilité et d’isolation, le lambris PVC a lui aussi ses adeptes qui apprécient avant tout ses tarifs bon marché, son nettoyage aisé et sa diversité de styles… Le carrelage mural imitation bois présente bien sûr les mêmes avantages que sa version horizontale, mais c’est incontestablement la tapisserie qui tire le mieux son épingle de ce jeu de dupes, teintant ses trompe-l’œil d’une note d’humour irrésistiblement tendance. Singeant ici un tas de bûches, là un amoncellement de rondins ou une forêt de bouleaux, le papier peint n’a jamais été aussi proche de sa matière première !
A. Samaké
