La véranda bioclimatique

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Bioclimatique, bien isolée, voire motorisée, elle permet d’économiser l’énergie. Et se révèle confortable en toute saison.

Pour profiter du soleil sans prendre froid, on pense à la véranda ! Des extensions de maison qui se déclinent en jardins d’hiver, pièces à vivre sous verrière. Aujourd’hui, les nouveaux modèles de véranda associent matériaux de pointe et technologies performantes pour économiser l’énergie et demeurer confortables en toute saison. Aujourd’hui, les raisons de succomber à la véranda ne manquent pas : on y installe sa cuisine, un salon ou même une chambre… Et on en profite toute l’année. Pour offrir un confort aussi appréciable en été qu’en hiver, gagner de la place et contribuer aux économies d’énergie, la véranda doit être parfaitement conçue, exposée, isolée et ventilée. Fini la véranda rétro froide l’hiver et hammam l’été, place à la nouvelle génération de vérandas.

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Conçue de façon optimale, non chauffée, la véranda dite « bioclimatique » réduit les dépenses énergétiques, même dans les régions les plus froides de France. L’hiver, ses larges vitrages laissent entrer la chaleur du soleil ; l’été, ses ouvertures et son système de ventilation rafraîchissent la maison. Une condition : la véranda doit rester en permanence ouverte sur l’habitation principale. Cela vaut en particulier pour les maisons anciennes, peu isolées. Dans les maisons neuves performantes, mieux vaut éviter de laisser la véranda ouverte pendant les nuits froides. La réponse passe d’abord par une conception bioclimatique, qui tient compte du climat local, de l’orientation et de l’environnement de l’habitation
Il s’agit ensuite d’étudier avec soin l’isolation. Les vérandas de dernière génération, disposent de vitrages très performants, qui évitent la sensation de froid à leurs abords, et d’une structure sans défaut, à rupture de pont thermique dans le cas d’une menuiserie aluminium. En toiture, il faut garantir l’isolation thermique (c’est par le toit que s’échappe une grande partie de la chaleur) et phonique (pour éviter d’entendre la pluie résonner dans toute la maison).
Autre point à soigner : l’étanchéité à l’air. L’objectif est d’empêcher les fuites d’air, qui se situent principalement aux zones de contact entre la maison et la véranda, entre les parois verticales et la toiture, et au niveau des coulissants (malgré des joints d’étanchéité de plus en plus efficaces).
Une fois la structure bien isolée et étanche, il faut penser à la ventilation, indispensable pour éviter condensation et surchauffe. Les extracteurs d’air se positionnent au point le plus haut de la toiture, les entrées d’air au bas des parois verticales. Automatisés, ils gagnent en efficacité.