Le compost ne vous dit rien ? Achetez une poule : cette insatiable gloutonne est capable d’avaler à elle seule 1/3 de vos déchets domestiques ! Voici trois bonnes raisons de craquer pour une volaille…
1/ Aide-ménagère
La poule raffole des épluchures. C’est dans son ADN. Chaque année, elle est capable d’avaler à elle seule 200 kg de déchets soit autant de sacs-poubelle que vous n’aurez pas à sortir. À l’heure où les municipalités font payer de plus en plus cher le ramassage et le traitement des ordures, 33 % de déchets en moins, voilà qui est intéressant. Au fait, en 2015 la collecte des ordures sera facturée à chacun de nous au poids : plus vous jetterez, plus vous paierez…
2/ Écocitoyenne
Zéro emballage, zéro transport : vos œufs arrivent directement du producteur au consommateur. Avec son empreinte carbone quasi-nulle, on n’a jamais vu circuit de distribution aussi court !
3/ Gestionnaire
Une poule « de base » coûte environ 8 € et produit un œuf par jour ou presque. Quant à deux super-pondeuses, elles vous livreront à domicile de dix à quatorze œufs par semaine, soit une économie de 200 € par an (sur la base d’un œuf bio à environ 30 centimes). Pas mal, surtout en temps de crise ! Pour info, le prix de la boîte de six œufs a augmenté de 60 % en dix ans et, vu les mises aux normes européennes à venir, ça ne va pas s’arranger. Parmi les meilleures pondeuses, la braekel, la gâtinaise et la leghorn tiennent le haut du podium. Bravo les championnes !
A. S.
Terrasse avec poulailler
Et si on installait un petit poulailler chez soi ? Aujourd’hui, élever des poules, y compris en ville, c’est tendance. Rien que chez Truffaut, par exemple, 20 000 poules ont été vendues à des particuliers en 2011 et la chicken mania ne cesse de s’accroître. Le 21 septembre dernier, une petite commune de la Sarthe, Pincé, a même offert une paire de poules à tous les foyers volontaires pour limiter notamment le volume de déchets ménagers organiques. Écologique et économique, attachante et amusante, la poule fait rêver. Est-ce une raison pour avoir son propre poulailler ? Et, si oui, comment vivre des jours heureux avec ses volailles ?
Faites le test
Élever des poules, ce n’est pas comme avoir un aquarium ou un hamster. Il faut plus d’espace, du plein air (un minijardin en proche banlieue, une cour d’immeuble, un balcon XXL, …) et d’autres conditions minimales. Pour savoir si l’on peut devenir une bonne famille d’accueil, les éditions Leduc.S vous propose de passer le test « Moi aussi je veux des poules » dans un petit guide malin paru le 19 octobre. Si l’on décroche un sans-faute, à nous les nombreux avantages d’avoir une poule ou, idéalement, deux, le gros atout étant bien sûr des œufs frais tous les jours ou presque…
À lire : Élever des poules, c’est malin de Catherine Dupin, éd. Leduc.S, 192 pages, 6€.À consulter : le blog Élever des poules, c’est malin, http://quotidienmalin.com/poules