La première question à se poser avant d’investir dans un abri de jardin est celle de l’usage, afin de définir un matériau et une superficie.
Mini-garage, remise à outils, atelier de bricolage ou chambre d’amis : les vocations des abris de jardins sont aussi multiples que les finitions et les qualités disponibles. Un abri fonctionnel pourra ainsi être choisi très basique, vu qu’il n’aura pas forcément besoin d’être équipé de fenêtres, plancher et autre double porte.
A contrario, un abri converti en lieu de vie se devra d’être d’une bien meilleure facture. Le bois sera de fait préféré au métal et au PVC. Pour plus de confort, celui-ci aura une haute densité, portera le label PEFC (développement durable) et aura reçu un traitement garantissant son imputrescibilité. Il sera de préférence équipé de double vitrage et de volets. Les madriers le constituant seront résistants, et sa porte, pleine, aura de vraies ferrures et un verrou. Supportant sans dommages les affres du climat, la couverture de toit protégera parfaitement l’intégrité de l’abri, et une avancée, voire une gouttière, épargnera la façade.
Enfin, un plancher, là encore solide et traité, sera fourni. De nombreuses grandes enseignes commercialisent pareils abris. On peut également les fabriquer soi-même (sous réserve de posséder des compétences assez poussées en bricolage et après s’être muni de plans de montage) ou les commander sur mesure et les faire poser. Les tarifs sont évidemment extrêmement variés, courant de moins de 200 € (pour un abri en métal d’environ 3 m²) à plus de 10 000 (pour une structure bois de près de 40 m²). Il est nécessaire de se renseigner en mairie pour installer des modèles dépassant les 20 m².