Quel escalier pour votre maison ? Avec rampe, en colimaçon, droit… Voici quelques conseils pour bien le choisir.
Les types d’escaliers
L’échelle de meunier : raide et sans protection ni contremarches, elle est réservée à des usages occasionnels ou pour relier des pièces peu fréquentées, comme les mezzanines.
L’escalier classique, de forme droite et composé de marches rectangulaires, sert de jonction entre deux niveaux de la maison. Il est idéal pour les petits volumes car il offre un espace de rangement intéressant sous les marches, contrairement aux escaliers pleins. Cependant, pour être praticable, il réclame un espace de recul assez important.
L’escalier tournant. Ce modèle est lui aussi prisé des petits espaces pour son côté « gain de place ». Avec ou sans contremarches, il est parfait dans un angle entre deux murs.
L’escalier hélicoïdal permet aussi de gagner de l’espace car toutes ses marches sont organisées autour d’un axe central. Ce dernier modèle convient parfaitement aux intérieurs contemporains. En métal, il apporte à la pièce un aspect épuré et tendance. Cependant, ayez à l’esprit que l’escalier en colimaçon n’est pas un choix à long terme. Assez peu pratique avec des marches tournantes moins sûres que les droites, il ne convient pas vraiment dans une maison où vivent de jeunes enfants ou des personnes âgées.
Sécurité et bien-être
Pour garantir confort et sécurité, un escalier doit avoir des marches d’une hauteur et d’une profondeur de 18 à 20 cm. Les modèles avec contremarches sont plus rassurants : aucun risque que le pied ne glisse entre deux marches ! De plus, il devra avoir une pente de 30 % et une largeur de 80 cm. Il est impératif d’installer une barrière en haut et en bas de votre escalier dans une maison accueillant un enfant en bas âge. Enfin, même si elle est de plus en plus souvent supprimée sur les escaliers modernes, la rampe reste un élément indispensable.
Petit lexique
Marche : c’est la partie horizontale de l’escalier sur laquelle le pied prend appui.
Contremarche : élément vertical reliant deux marches.
Nez : partie saillante d’une marche.
Échappée : hauteur comprise entre chaque marche et le plafond. Elle ne doit pas être inférieure à 2 m.
Fût : pilier central qui supporte les marches d’un escalier circulaire.
Ligne de foulée : ligne imaginaire correspondant au passage d’une personne et se trouvant au centre de la marche.
Limon : pièce d’appui latéral des marches qui reçoit le garde-corps.
Reculement : longueur de l’escalier projetée sur le sol, c’est-à-dire son encombrement.
Les différents matériaux
On trouve des escaliers dans de nombreux matériaux dont le choix dépendra uniquement de vos goûts… et de votre budget ! Le bois, classique et chaleureux, garantit une déco authentique. Pour une maison de charme, optez pour du sapin blanchi à la chaux, par exemple, ou pour un coût plus important, pour du chêne ou du hêtre. L’acier, facile à marier, est de plus en plus présent dans les décors contemporains de style industriel même si son contact reste froid ! Quant aux escaliers maçonnés, en béton ou sur voûte sarrasine (plâtre et brique), ils sont indémodables et offrent beaucoup de possibilités. Soignez leur apparence avec un joli béton ciré ! La pierre agrémente avec soin les intérieurs de charme des vieilles bâtisses. Enfin, transparent et tendance, le verre produit un effet des plus vertigineux mais présente des risques de glissade couplés à un entretien contraignant.