Quoi de mieux que de passer l’hiver près d’une cheminée ou d’un poêle à bois ? C’est douillet, esthétique, chaleureux et respectueux de l’environnement. Alors, vous aussi, sautez le pas !
Confortable et tout à la fois intéressant sur l’aspect financier, le chauffage au bois gagne de plus en plus nos intérieurs. Pour vous équiper si cela n’est pas encore fait, vous pouvez installer un insert, un foyer fermé un poêle ou une chaudière. Côté combustible, alors que la bûche était hier le seul moyen d’alimenter son chauffage à bois, aujourd’hui les plaquettes et le bois densifié (briquettes, bûchettes et pellets) existent. Le pellet est un combustible issu du compactage des sous-produits de la première transformation du bois comme la sciure qui est affinée, séchée puis compressée sans colle ni additif. Au regard du prix du gaz, du fuel et de l’électricité, cette solution est particulièrement séduisante même si l’achat et l’installation représentent un investissement important – dont le montant dépend de votre région et de votre volume à chauffer. Ce choix permet aussi de préserver nos ressources planétaires. C’est un matériau qui émet peu de CO2 puisque celui dégagé correspond à la quantité de CO2 emmagasinée par l’arbre au cours de sa croissance. Le bois est aujourd’hui le plus économique des combustibles. Et il ne tue pas nos forêts comme le rappelle l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’energie). En France, l’utilisation du bois-énergie participe à l’entretien de la forêt : c’est un sous-produit de l’exploitation forestière. En effet, s’ils ne sont pas utilisés, le petit bois (branches issues de l’abattage des arbres) est de toute façon évacué ou brûlé sur place pour effectuer des travaux de sylviculture qui contribuent à la régénération et à la préservation des forêts. Parmi les quelques inconvénients (quand-même) de ce mode de chauffage, notez qu’il nécessite un lieu de stockage sec et aéré.