Artisan : trois clés pour une relation sereine

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Pour vos travaux de construction, vous avez décidé de faire appel aux services d’un artisan ? Voici tous nos conseils pour être sûr de frapper à la bonne porte…

1 • L’appel du label

L’obtention d’un label est soumise à de nombreux contrôles qualité réalisés par des organismes certificateurs. C’est une façon supplémentaire de garantir le sérieux d’un artisan, tant en matière de prestations que de choix des matériaux. Parmi la multitude de chartes de qualité qui régissent aujourd’hui le monde de la construction, voici les trois grands labels de référence :

  • NF produit : cette norme fait aujourd’hui partie de notre quotidien. Délivrée par Afnor certification et son réseau d’organismes de référence, elle garantit la conformité des produits employés aux normes de qualité et de sécurité en vigueur.
  • Qualibat : organisme de qualification et de certification indépendant et accrédité, Qualibat soumet ses candidats à une évaluation rigoureuse et précise, validée par une commission de professionnels de la construction. Son label vous garantit la compétence et la fiabilité d’une entreprise dans un domaine de travaux spécifique.
  • Logo artisan ou maître artisan : délivrés par la Chambre des métiers et de l’artisanat, les titres d’artisan et de maître artisan témoignent de la qualification et de l’expérience d’un professionnel de l’artisanat. Le premier est attribué aux chefs d’entreprise justifiant soit d’un CAP, soit d’un BEP ou d’un titre équivalent, soit d’une immatriculation d’une durée de six mois au moins dans le métier ; le second est accordé aux dirigeants titulaires d’un brevet de maître et justifiant de deux ans de pratique professionnelle ou aux artisans inscrits depuis plus de dix ans au Répertoire des métiers.

Bon à savoir : ne confondez pas la détention d’un label avec l’inscription à un syndicat ou à une fédération de corps de métier. Tout professionnel peut demander son rattachement à un syndicat sans pour autant que ce dernier n’en garantisse la fiabilité.

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2 • Le devis, c’est ma devise

Élément contractuel du futur chantier, le devis doit être établi dans les règles de l’art. Dans le secteur du bâtiment, la loi du 2 mars 1990 impose la rédaction d’un devis estimatif pour la totalité des travaux de dépannage, d’entretien et de rénovation ainsi que pour tout chantier supérieur à 150 €. L’artisan est également dans l’obligation de vous présenter un devis sur simple demande de votre part. Voici ce qui doit impérativement y être mentionné :

  • La date de rédaction du document
  • Les nom et adresse de l’entrepreneur
  • Le nom du client et l’adresse du chantier
  • Le détail qualitatif et quantitatif de chaque prestation et de chaque produit utilisé
  • Les frais de déplacement s’il y a lieu
  • La somme à payer HT et TTC avec mention du taux de TVA appliqué
  • La durée de validité du devis et, le cas échéant, son prix
  • La date de début et de fin du chantier

Si le devis est accepté, il sera signé en double exemplaire avec la mention « Devis reçu avant exécution des travaux, bon pour exécution ». Vous serez alors engagé. En cours de chantier, il peut arriver que des frais supplémentaires surviennent. L’artisan ne sera en mesure de vous réclamer un dépassement de devis que s’il a obtenu votre accord préalable. Dans le cas contraire, seul le montant du devis initial reste exigible.

3 • Déjouez les pièges

  • Le nombre d’ouvriers affecté au chantier et annoncé dans le devis doit être respecté par l’artisan.
  • L’artisan doit être titulaire d’une assurance couvrant le type de travaux demandé.
  • Pour éviter tout retard de livraison, renseignez-vous régulièrement sur l’état d’avancement des travaux.
  • Échelonnez les paiements pour éviter tout abandon de chantier.
  • Vérifiez que tout est en conformité avant de signer le dernier chèque.

A. SAMAKÉ