Le Financement des cours

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Poursuivre ses études n’est pas donné à toutes les bourses… Heureusement, des solutions existent pour les petits budgets.

Écoles et universités coûtent cher. En plus des frais d’inscription, il faut payer un loyer, les transports, l’alimentation, un forfait internet, une mutuelle… La facture, estimée entre 500 et 800 € mensuels en province et jusqu’à 1 300 € dans la capitale, n’est pas accessible à tous les portefeuilles. Il faut alors trouver d’autres alternatives…

Les bourses

Les étudiants les plus modestes âgés de moins de 28 ans ont droit à une bourse sur critères sociaux, calculée en fonction des revenus de la famille. Sont également pris en compte l’éloignement de l’université et le nombre d’enfants à charge fiscale du foyer. Si les conditions sont réunies, l’étudiant recevra pendant neuf mois un montant fixe pouvant atteindre environ 500 €. Le dossier social étudiant (DSE), disponible sur les sites régionaux du Crous, est à remplir et à renvoyer chaque année.

La bourse au mérite du ministère de l’Enseignement supérieur permet aux étudiants aux revenus limités de recevoir la somme de 1 800 €. Elle est décernée aux lycéens, futurs boursiers, ayant obtenu la mention très bien au baccalauréat ainsi qu’aux étudiants de master, toujours boursiers, dont les résultats obtenus l’année précédente font partie des meilleurs. Nul besoin de demander la bourse au mérite : les rectorats et les universités sélectionnent eux-mêmes les gagnants…

Une aide à la mobilité internationale est versée aux étudiants boursiers désireux de poursuivre leur formation (entre deux et neuf mois) à l’étranger. Délivrée par le ministère de l’Enseignement supérieur, elle s’élève à 400 € par mois. Un dossier de demande est à retirer auprès du service international des universités. Le ministère de la Culture aide également certains étudiants des écoles nationales supérieures d’architecture (Ensa) et des écoles nationales supérieures d’architecture et de paysage (Ensap) à couvrir les frais de déplacement intégrés au cursus scolaire.

Les jobs étudiants

Selon une étude de l’Insee, un étudiant sur dix travaillerait à côté de ses études. Baby-sitter, surveillant, télémarketeur, animateur en centre de loisirs ou employé de restauration rapide sont les postes à temps partiel les plus courants. Donner des cours à domicile s’avère également une solution efficace pour réviser ses bases scolaires et bien gagner sa vie (15 à 20 € horaires). Renseignez-vous sur internet et auprès des universités qui proposent elles aussi des jobs.

Prêts étudiants

Faute de bourse ou de petit boulot, il reste l’option du prêt bancaire. Il sert à couvrir les frais de scolarité, de logement, de voyage culturel ou d’achat d’ordinateur par exemple. Basé sur les revenus de l’étudiant et de son garant, le prêt varie de 1 500 à 30 000 €, avec un remboursement en deux étapes, s’étalant entre deux et neuf ans en moyenne. Lors de la première phase, l’étudiant a le choix de ne rembourser que les intérêts du crédit (franchise partielle) ou de ne rien rembourser du tout (franchise totale). Le prêt sera alors remboursé lors de la seconde phase dite « d’amortissement », à la fin des études.