Apprendre en travaillant

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Il n’y a pas d’âge pour apprendre. Même quand on s’est déjà lancé dans la vie active, il est toujours temps de se former. Que ce soit pour se perfectionner ou pour changer de voie, les solutions ne manquent pas.

Que l’on travaille ou pas, il est possible de suivre une formation. Seuls les conditions et financements changent. Les personnes en situation de recherche d’emploi, inscrites auprès du Pôle emploi, sont bien souvent les premières concernées par les offres de formation. Cela est d’autant plus vrai quand leur inscription remonte à plusieurs années. Pôle emploi, les régions ou les collectivités locales financent les formations dans ce cas-là, tout en permettant au demandeur d’emploi de conserver ses allocations. Les études courtes, et directement qualifiantes, sont bien souvent privilégiées ; les autres peuvent faire l’objet d’un refus quant à l’aide apportée.

Déjà au travail… mais de retour à l’école

Les employés, qu’ils soient en intérim, en CDD ou en CDI, ont eux aussi le droit de retourner sur les bancs de l’école. Mais entre les CIF, les DIF, les VAE et les contrats de professionnalisation, il est parfois difficile de s’y retrouver.

La VAE, validation des acquis de l’expérience, permet de transformer un parcours professionnel en diplôme. Parfois, il est nécessaire de suivre certains cours supplémentaires pour obtenir ce précieux sésame. En cas de CDI, aucune ancienneté n’est nécessaire pour demander un financement à son employeur, et il s’agit souvent du chemin le plus cours pour accéder à un diplôme.

Le DIF, ou droit individuel à la formation, est un crédit d’heures de formation accessible à tout employé. Il est possible de cumuler ces heures pendant six ans, à raison de 20 heures maximum par an, calculées au prorata du temps de présence. Les heures de formation se déroulent généralement hors du temps de travail et leur coût est financé par l’employeur, qui dispose d’un mois pour refuser cette option à son salarié. Il est par ailleurs possible d’utiliser ces droits au DIF même après un licenciement.

Le CIF, aussi appelé congé individuel de formation, permet de s’inscrire pour des études plus longues (un an maximum). Pour en bénéficier, il faut avoir déjà travaillé deux ans, dont un au moins dans l’entreprise dont on dépend. L’employeur ne peut pas le refuser, mais peut en reporter la date si l’absence du salarié risque d’entraver le fonctionnement de sa société. Il est cependant possible de financer par ce biais des formations en dehors du temps de travail.

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Le contrat de professionnalisation s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans ou aux demandeurs d’emploi de plus de 26 ans. Il existe aussi des périodes de professionnalisation pour les salariés dont la qualification est insuffisante au regard de l’évolution des technologies et de l’organisation du travail. Celles-ci s’adressent généralement à des personnes de plus de 45 ans ou à celles qui reprennent le travail après un congé parental. Les métiers concernés sont cependant listés de manière très précise. ±