Prête jardin contre bons soins…

350

Le bonheur des uns fait aussi celui des autres. Propriétaires de lopin surbookés qui n’ont pas le temps de cultiver et amateurs de potager désœuvrés peuvent trouver un terrain d’entente grâce au prêt de jardin.

Avant, quand on n’avait pas de jardin, on se renseignait sur la location d’espaces verts ou sur les potagers associatifs. Aujourd’hui, le prêt de jardin offre une nouvelle option à tous ceux qui aiment la nature, qu’ils aient ou non le loisir de s’en occuper.

Jardins pour tous

Les propriétaires qui n’ont plus l’énergie (que ce soit à cause de l’âge ou d’un travail trop prenant) de se courber sur les plantations ne sont pas obligés de laisser les mauvaises herbes proliférer. En ouvrant leurs portes aux personnes logées en appartement (ou en maison de ville), ils leur offrent l’opportunité de cultiver leur propre jardin. Tout le monde y gagne, y compris la nature. Les récoltes se partagent en bonne intelligence entre propriétaires et locataires et ces échanges peuvent également être la source de belles rencontres.

Respecter les règles

Pour que ces prêts se déroulent sans anicroche, il faut établir dès le départ des lignes directrices. Les heures d’accès au jardin sont réglementées, l’achat des semences et du matériel est équitablement réparti, le jardinier amateur s’engage à ne pas gaspiller l’eau mise à sa disposition… Il faut aussi se mettre d’accord sur l’utilisation ou non de produits chimiques, et sur le partage final des récoltes et des tâches. Il est important de soulever ces questions au préalable, pour éviter nombre de déconvenues ultérieures. Il est en effet question de propriétés privées et cette notion ne doit jamais être totalement oubliée. C’est d’autant plus essentiel qu’il n’y a pas de contrat préétabli pour ce genre de situation, ni d’échange d’argent.