Mémoire vivante de l’ONPA

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L’Office Nancéien des Personnes Agées publie un livre retraçant quarante ans d’évolution.  Quand petites et grandes histoires n’en font qu’une, teintée d’humanisme.

Depuis quarante ans, l’ONPA est un acteur majeur, souvent précurseur, des initiatives locales ou nationales relatives aux personnes âgées. L’ouvrage présent retrace son histoire et se veut aussi un hommage à ses fondateurs. Comme un regard vers le passé permettant de mieux comprendre les missions actuelles pour porter un regard novateur vers le futur, sans jamais se défaire des valeurs pionnières. Esthétiquement réussi, abondamment documenté, « 40 ans ONPA » bénéficie de textes de qualité qui permettent de voyager au cœur de cette institution indissociable d’une partie de l’histoire de la cité de Stanislas. Les clichés en noir et blanc tutoient les photos plus récentes. Débutant dans les années d’après-guerre, le livre arrête l’aiguille du temps sur 1971, avec une délicieuse saveur sépia, celle de l’époque du développement économique et de la croissance, de ceux qui par leur talent visionnaire crurent en l’ONPA : Roland Teyssandier, Gérard Cuny, Lucien Müller, André Rossinot.  Il s’agissait alors  de soutenir les veuves de guerre ou d’amener le charbon aux domiciles. « 40 ans ONPA » narre les excursions des débuts, les travaux des premières commissions comme l’aide à domicile et le portage de repas, l’essor des années 80-90, pour mener à ce début de 21e siècle, avec ce leitmotiv partagé par les équipes d’aujourd’hui : favoriser l’intergénérationnel et réfléchir, au cœur d’une politique concertée et durable, à une grande question : « quelle place active pour les seniors dans une société telle que la nôtre ? »  Quatre personnalités décrivent leur attachement, parfois méconnu, avec l’ONPA : André Rossinot, Lucien Müller, la députée Valérie Rosso-Debord et Guy Vançon, son actuel président. La dernière photo du livre vaut symbole : la plantation de l’arbre célébrant les 40 ans. Le recueil invite à un regard de partage et de tolérance. Tout est dit dès les premiers écrits de cette transmission de mémoire : aux aînés de nos aînés.

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