Équiper correctement sa voiture pour rouler l’hiver peut représenter un budget important. Et les solutions sont nombreuses, qui peuvent influer sur la facture finale.
D’aucuns y verront les signes de profonds bouleversements climatiques, d’autres, la réalisation d’on ne sait quelle prophétie, toujours est-il que les épisodes neigeux semblent se multiplier et il est de plus en plus judicieux de se tenir prêt à affronter une importante vague de froid. Surtout quand on sait que les pneus été classiques sont moins efficaces dès que la température descend en dessous des 7 °C. Mais investir dans un jeu de pneu hivers, avec ce que cela implique en plus en terme d’espace de rangement et de temps de montage, n’est peut-être pas rentable si l’utilisation qui en est faite est réduite. Bien sûr, ils n’ont plus rien à prouver : utiles dès l’automne, ils s’avèrent particulièrement performants dès que le froid tombe, charriant avec lui verglas, boue, neige et autres dangers perfides. Des compagnons sur qui on peut d’autant plus compter qu’ils subliment les systèmes d’aide à la conduite comme l’ABS ou le contrôle de trajectoire. Mais en ces temps de disette budgétaire, il faut en avoir un usage quotidien pour réellement justifier l’investissement. D’autant plus qu’ils doivent être achetés par quatre et ne dispensent pas des chaînes lorsque sera venu le temps de partir pour la montagne et ses routes très enneigées et pentues.
La bonne paire
Les chaînes (avec les pneus à clous à l’usage très reglementé) semblent ainsi être l’unique solution pour les conditions extrêmes. Elles deviennent même réglementaires lorsqu’on se trouve dans une zone sous l’égide du fameux panneau B26 «équipement spéciaux obligatoires». Bonne nouvelle, il existe désormais des chaînes au montage facile. En matériaux composites et en acier, elles se rapprochent de la fameuse chaussette. Second avantage, elles diminuent le risque de dégradation de la carrosserie. Moins performantes mais encore plus faciles à monter, les chaussettes à neige représentent une alternative qu’il ne faut pas dédaigner. En absorbant l’eau qui vient se caler entre le pneu et la neige, elles se révèlent être très efficaces lorsque la pente n’est pas trop importante et la couverture pas trop épaisse. Certes, elles s’usent rapidement sur sol sec ou sableux, mais leur simplicité d’utilisation a de quoi séduire, surtout pour un usage ponctuel.