Floriane Colson : l’automobile au féminin

615

A 21 ans, la jeune peintre carrossier de chez Renault Nancy ne manque pas de personnalité.

Quand Alain Mallet, directeur de Renault Nancy, évoque la présence de huit jeunes apprentis parmi ses collaborateurs, on sent poindre dans ses propos une fierté sereine, celle d’un professionnel aguerri, désireux de voir transmettre les savoir-faire des plus anciens à des jeunes motivés, mais aussi les valeurs véhiculées par la marque au losange. Et d’ajouter : « C’est important de féminiser les services également ! » Et là, tous les regards se tournent vers Floriane Colson. Au sein de la succursale de l’avenue de la Résistance, tout le monde connaît la jeune femme. Nous l’avons rencontrée, et disons-le tout de suite, avons été absolument séduits par son parcours et sa personnalité, qui méritent amplement d’être mis en avant.

Un choix atypique

Quand d’autres, à son âge, ont encore une idée très floue sur leur avenir professionnel, hésitent entre une ou deux filières, campent sur les bancs de la FAC, Floriane, 21 ans, meusienne de naissance, a pris, elle un virage à 360° et fait un choix d’avenir peu commun… qui a toutes les chances de payer. Elle termine actuellement un contrat en alternance comme peintre carrossier. Dans un sourire, elle l’admet, se voulant presque rassurante : « Oui, c’est vrai, c’est plutôt un métier d’hommes. Mais j’arrive à m’imposer. »  Du caractère, elle n’en manque pas. Il en faut toujours pour faire tomber quelques préjugés. Travailleuse, la tête bien sur les épaules, elle dégage une sérénité apaisante en racontant comment elle est arrivée dans ce milieu très masculin : « En fait, je suis passionnée depuis toute petite par le monde de l’automobile. Après un BEP, je me suis dirigé vers un BAC PRO de carrossier. Là, j’ai été pris en stage chez Renault Nancy. » Au sein de magasin, du hall d’exposition ou de l’atelier, des clients au personnel, ici chacun l’apprécie. En premier lieu, son tuteur de stage, Sylvain Zanin. Ce dernier, qui la côtoie tous les jours, reste admiratif devant sa volonté d’apprendre et sa capacité de travail : « Elle possède une qualité essentielle : elle sait écouter et accepte les remarques ». Dans notre conversation à bâtons rompus, Floriane évoque le soutien primordial de son entourage, ses amitiés également.

D’abord une femme !

Ne rechignant pas à mettre les mains dans le cambouis, elle trace son chemin entre humilité et détermination Si sa marge de progression est bien sûr importante, elle reconnaît avoir beaucoup progressé en autonomie. Pour elle, cette évolution positive tient en quelques mots : « Ici, on me laisse le temps d’apprendre en mettant l’accent sur la qualité et la propreté avant la productivité. J’apprécie vraiment le respect que tous me témoignent. C’est essentiel de se sentir en confiance. » Peintre carrossier certes, mais avant tout jeune femme de son temps. Floriane le dit clairement : « Ce n’est pas parce que je fais un métier d’hommes que je ne peux pas rester féminine. Je me maquille… sans exagérer ! ». Son avenir ?
Elle en parle sans ambages : « D’abord obtenir mon diplôme –  elle suit un cursus en contrôle continu -.
Verdict : début juillet. Avant une embauche probable. Où cela ? L’endroit semble tout désigné. Réponse dans quelques mois… Son parcours est en tout cas un beau motif de satisfaction pour ses proches… et pour Renault qui a su miser intelligemment sur cet élément de valeur.

Publi-reportage