Après avoir fait un point sur le spectacle à caractère documentaire, le festival Facto réinvestit différents lieux de Lunéville pour une 8e édition, du 23 avril au 4 mai, sur le thème du « Bien urbain »
«Dans quelle(s) ville(s) voulons-nous vivre ? » C’est la question centrale de la nouvelle programmation de Facto. Consacré aux spectacles hybrides et singuliers, le festival se concentrera sur les sujets très actuels tels que l’architecture, l’urbanisme, les mutations urbaines ou encore l’habitat. À travers des expériences inédites, les enfants comme les adultes sont invités à re(découvrir) leur ville dans un programme mêlant installation interactive, projection sur façade, exposition, théâtre, cirque, marionnettes et formes animées. Lors de cette 8e édition, le public retrouvera le duo Tommy Laszlo et Benoît Faivre qui avait présenté « Vies de Papier » lors de Facto #7. Cette fois, les artistes de La Bande Passante proposent « Villes de papier » : de Bruxelles à Rennes en passant par Oloron-Sainte-Marie, ils relatent le patrimoine de ces villes à partir de vieilles cartes postales. Grâce aux techniques de découpage, collage, pliage… le tout en volume et repris en direct en vidéo, ils recomposent l’histoire singulière d’une ville, de son architecture, de son urbanisme et surtout, de ses habitants.
Les Lunévillois sur scène
Les 2 et 3 mai, place au spectacle « Ce que je reproche le plus résolument à l’architecture française, c’est son manque de tendresse » présenté par la Cie Légendes Urbaines. Pour cette création, les acteurs ont demandé aux habitants de Niederbronn, à Lunéville, de partager le regard qu’ils portent sur leur quartier. En récoltant points de vue et tranches de vie, les artistes les font participer au processus de création et les invitent sur scène. Entourés par le public, les acteurs-explorateurs sont tour à tour architectes, historiens et habitants d’une maquette urbaine en constante évolution et cherchent à répondre, non sans humour, à la question : « Où se loge la tendresse dans les grands ensembles ? »
Dans un autre style, Ramona Poenaru et Gaël Chaillat de la Cie Des Châteaux en L’air, proposeront « Une Cabane en ville » : les artistes invitent tout un chacun, le temps d’un week-end ou d’une dizaine de minutes, à construire une architecture évolutive et à rêver un cadre de vie. Comment pratiquer ? Avec 2 000 boîtes en carton à assembler et emboîter, les visiteurs pourront créer des formes, penser avec leurs mains, inventer des usages. Un monde rêvé à bâtir seul ou à plusieurs !
Du 23 avril au 4 mai • Programme complet : lameridienne-luneville.fr
Tarifs : 8 €, 5.50 € (sauf spectacle « Camping Interdit » : 2 €) – plusieurs événements gratuits • Renseignements et réservations : 03 83 76 48 60 ou [email protected]
PUBLI-REPORTAGE • Photos ©La Bande Passante, J. Gaston-Roul, RAMONA POENARU, DR