Pour sa 18e édition, les 21 et 22 décembre, Gare à l’art réunira quarante artisans talentueux dans les prestigieux salons de l’Hôtel de Ville de Nancy.
Édition à succès après édition à succès, Gare à l’art fait figure d’événement incontournable des fêtes de fin d’année. En passe de s’installer, pour la deuxième année consécutive, au sein de l’Hôtel de ville de Nancy, la manifestation organisée par Métiers d’art Métropole invite les amateurs de créations authentiques à un voyage au cœur du savoir-faire artisanal.
Céramistes, verriers, bijoutiers, maroquiniers, brodeurs d’art, ferronniers, tapissiers, plasticiens ou encore créateurs de mode… Une quarantaine d’artisans (dont 50% de primoexposants) y montreront leurs créations issues d’un savoir-faire d’exception. À eux tous, ils démontreront que l’artisanat d’art ne se résume pas à la maîtrise de techniques ancestrales, et qu’il est aussi un terrain d’innovation et de créativité. Savants équilibres entre tradition et modernité, les œuvres présentées brilleront par leur originalité, la diversité des matériaux et des approches étant le gage, pour les visiteurs, d’une expérience riche et immersive, 100% authentique.
En outre, loin des achats impersonnels, Gare à l’art offre une opportunité rare de rencontrer les créateurs qui se trouvent derrière les objets. Chacun aura à cœur de partager avec les visiteurs les secrets de son métier, de discuter de son parcours et des inspirations qui nourrissent son art.
Envie d’accommoder votre pied de sapin de cadeaux uniques et sur mesure ? Rendez-vous dans les salons de l’hôtel de ville de Nancy les 21 et 22 décembre prochains !
→ Évènement organisé par Métiers d’art Métropole, en partenariat avec la Ville de Nancy, la Région Grand Est et France Bleu Sud Lorraine • Samedi 21 décembre, de 14h à 21h et dimanche 22 décembre, de 10h à 18h, dans les salons de l’Hôtel de Ville de Nancy • Entrée libre • Contact au 06 77 18 45 98
Isabelle Says : céramiste de l’émotion
Dans son atelier niché au cœur d’un village mosellan, Isabelle Says modèle bien plus que de simples sculptures : elle donne vie à des histoires. Après une reconversion professionnelle en 2016, cette autodidacte passionnée a transformé un loisir, la céramique, en véritable vocation. Ses œuvres, principalement des personnages, sont inspirées des anecdotes qu’on lui raconte ou des histoires qu’elle se raconte. À travers la terre, elle cherche à établir un dialogue silencieux entre ses créations et ceux qui les observent. Et bien qu’Isabelle confie être « plus à l’aise dans l’intimité de son atelier que dans les démarches commerciales », elle est friande d’initiatives lui permettant d’aller à la rencontre du public, notamment en organisant des stages et des portes ouvertes lors des Journées Européennes des Métiers d’Art ou en période de Noël… ou de la participation à des salons d’exception tels que Gare à l’art, auquel elle s’associe pour la première fois. En plus de ses œuvres, Isabelle y proposera des bons cadeaux pour des stages, idée parfaite pour découvrir l’univers de la céramique et partager un moment créatif.
www.isabellesays.fr
Victor Loiselet : le dialogue entre verre et métal
Victor Loiselet a fait ses armes en tant qu’étudiant en lycée technique du vitrail à Paris, et passé treize ans dans la restauration de monuments historiques. Et puis un jour, il a ressenti le besoin impérieux de laisser libre cours à sa liberté créative. C’est ainsi qu’en 2006, il ouvre son propre atelier, et fait du verre américain Bullseye, qu’il apprécie pour sa capacité à se transformer sous l’effet de la chaleur, son meilleur allié. Recourant à des techniques comme le fusing ou le thermoformage, il superpose les textures et les couleurs pour donner naissance à des œuvres vibrantes et translucides.
Depuis 2017, Victor explore l’alliance du verre et du métal. Des formes qu’il découpe dans de la tôle d’acier au plasma, il fait des sculptures plates qu’il enrichit de verre opaque ou transparent, jouant ainsi pleinement sur les contrastes, les reliefs. Son travail s’étend également aux décorations de jardin, des compositions aériennes inspirées de formes stylisées. « Trompe l’œil » pour un éléphant en métal et verre, ou « Cat’à strophes » pour un chat à texte… Ses œuvres justement nommées allient techniques artisanales et créativité ludique… et colorée !
Instagram : victoirloiselet
Sabina Wilk-Abgrall, la belle empreinte
Sabina Wilk-Abgrall, artiste et créatrice installée à Malzéville, redonne vie à une technique photographique ancienne : le cyanotype. Ce procédé, qui tire son nom du grec ancien kúanos (bleu) et túpos (empreinte), permet de créer des images monochromes d’un bleu profond à partir de citrate d’ammonium ferrique et de ferricyanure de potassium, solution qui, une fois appliquée sur du papier, devient sensible à la lumière. Exposées au soleil, les zones non couvertes deviennent bleues, tandis que les zones ombrées deviennent blanches ou claires. Inspirée par l’approche d’Anna Atkins, botaniste pionnière du XIXe siècle, Sabina récolte plantes et fleurs sauvages dont elle capture l’empreinte sur du papier aquarelle. Le pigment bleu de Prusse se révèle après un bain d’eau, offrant des œuvres uniques et poétiques célébrant la beauté imprévisible de la nature. Entre avril et septembre, l’artiste partage sa passion en animant des ateliers pour adultes et enfants. Une expérience ludique et artistique où le bleu, comme les calques choisis, se décline à l’infini !
Instagram : les_bleus_a_dorer • Facebook : Sabina Wilk-Abgrall (concept et motifs)
Benoît Ploffoin : la poésie du bois tourné
Victor Loiselet a fait ses armes en Installé en tant que brocanteur depuis 2004, Benoît Ploffoin s’était spécialisé dans la restauration d’outils et de machines liés à la vigne et au vin… jusqu’à ce que le besoin de créer supplante celui de restaurer.
Le tournage sur bois, technique dont il se servait pour remplacer les manches d’outils, est progressivement devenu une passion et depuis un an, Benoît a troqué sa casquette de brocanteur pour celle d’artisan d’art, se concentrant sur des pièces uniques. Soliflores ou galets verticaux, toupies ou sculptures, ses objets séduisent un public en quête de singularité.
Benoît revendique une approche intuitive. « Quand je commence une pièce, je ne sais jamais à quoi elle ressemblera à la fin ». Cette liberté créative l’éloigne des commandes standardisées, qui nécessitent de reproduire des modèles précis. Il préfère laisser le bois guider ses gestes, même si cela comporte des risques, le tournage étant une technique exigeante et parfois dangereuse. « L’apprenti tourneur », comme il aime à se définir, se dit « flatté de faire partie de cette édition de Gare à l’art », étape importante dans son développement.
Instagram : benoitploffoin
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