Cet été, découvrez la Meuse dans toute sa singularité !

86
© CD55

Musées, patrimoine historique, sorties nature, grands espaces, la Meuse regorge d’opportunités d’évasion pour un jour, un week-end ou une semaine. À consommer sans modération !

Les Espaces Naturels Sensibles (ENS) de Meuse : des milieux à préserver et à découvrir !

La nature est omniprésente dans le département : forêts, étangs, prairies, pelouses calcaires et cours d’eau sont autant de chances d’observer une biodiversité riche et abondante !

Hauts lieux de cette biodiversité remarquable, les 240 ENS sont reconnus pour leur valeur patrimoniale, au regard de leurs caractéristiques paysagères, de leurs habitats, de la faune et de la flore qui les composent sur près de 30 400 hectares et 775 km de cours d’eau.

Afin de faire découvrir ces richesses naturelles, le Département a développé depuis 2021 un réseau d’Espaces Naturels Sensibles aménagés pour accueillir le public, composé à ce jour de 7 sites d’exception :

  • L’étang des Bercettes à Neuvilly-en-Argonne ;
  • La pelouse calcaire « Les Roches » à Génicourt-sur-Meuse et Rupt-en-Woëvre ;
  • Le marais de Pagny à Pagny-sur-Meuse ;
  • Les ballastières de Damvillers ;
  • L’étang de Perroi à Herméville-en-Woëvre ;
  • Le marais de Chaumont à Chaumont-devant-Damvillers* ;
  • Le Massif forestier de Jeand’Heurs et ses sources karstiques à Beurey-sur-Saulx et Robert-Espagne.

(*) équipé pour accueillir les personnes à mobilité réduite

Ce réseau permet, à travers des itinéraires sécurisés et des équipements pédagogiques de qualité, de découvrir librement « la Meuse, une force de la nature ». Profitez-en sans limite !

Renseignements : meuse.fr/le-departement/agit-pour-vous/transition-ecologique/espaces-naturels-sensibles

Téléchargez le programme « Sorties nature en Meuse » 

Un département, théâtre d’une exceptionnelle Histoire !

Les terres du département de la Meuse ont été témoins des grands évènements de la Première Guerre mondiale. De la bataille des Frontières de 1914, à celle de Verdun en 1916, jusqu’aux combats d’Argonne et de Saint-Mihiel en 1918, les paysages content ce passé exceptionnel. La Meuse s’offre aux passionnés et aux touristes et leur fait découvrir un extraordinaire musée en plein air. Laissez-vous porter par l’authenticité des lieux, l’originalité des territoires et une partie de l’histoire de chacun. Sillonnez la Voie Sacrée et les routes meusiennes de l’Argonne aux Éparges, en passant par Verdun et le Saillant de Saint-Mihiel, pour découvrir et comprendre ces paysages atypiques. De la zone de mémoire du Bois des Caures, aux expositions de Souilly et Saint-Mihiel en passant par le fort de Vaux, l’Histoire se déroule au fil des paysages.

Au cœur du Champ de bataille, le Mémorial de Verdun propose un véritable saut dans le temps. 

Plus de 1 800 m² dédiés à la bataille de Verdun de 1916 nous plongent dans un voyage émouvant, au cœur du quotidien des soldats français et allemands, mêlant objets de collection, témoignages et photos. 

Durant l’été, découvrez sur les façades vitrées du musée l‘œuvre des artistes Lek & Sowat créée à l’occasion du passage de la Flamme olympique sur le Champ de bataille de Verdun. 

L’Ossuaire de Douaumont est un monument commémoratif consacré aux 300 000 morts inconnus de la bataille de Verdun. Il aura fallu 12 ans de chantier pour ériger ce lieu d’hommage et de souvenir, abritant les ossements de soldats de la Première Guerre mondiale. Ce bâtiment impressionnant comporte un cloître long de 137 m de long dont les vitraux reflètent des couleurs rouges orangés, donnant une ambiance particulière au lieu, une chapelle permettant aux visiteurs de se recueillir, une tour offrant une vue imprenable sur le Champ de bataille, et un cimetière composé de sépultures militaires. Une visite chargée en émotions, qui invite à la quiétude et au recueillement. 

_________________________

Les musées de Meuse sortent le grand jeu !

La réouverture du réseau des Musées meusiens au printemps s’est accompagnée du lancement d’une nouvelle application numérique qui enrichit l’offre de visite et propose une approche divertissante des collections.

© CD55

Cette web application permet, pour chaque musée, de suivre un parcours de visite composé d’informations sur 10 œuvres incontournables. Quiz, puzzle, jeu du pendu, textes, photos, vidéos… les formats sont variés, modernes et favorisent l’immersion et l’amusement ! De quoi plaire à tous les publics, y compris les plus jeunes. Cette application est accessible sans téléchargement à partir d’un smartphone ou d’une tablette. 

Le jeu se décline aussi du côté du jardin du Clos du musée Raymond Poincaré de Sampigny, classé Refuge – Ligue pour la Protection des Oiseaux, avec un parcours ludique à la découverte de la nature et de l’histoire du site. On y apprend notamment ce qu’est le rocaillage et le fonctionnement d’un rucher. Ayez l’œil car les réponses sont dans le jardin !

Pour lancer la web app gratuite : rendez-vous à l’adresse suivante : musees-meuse.orpheo.app

À découvrir…

L’exposition « Zoos humains, l’invention du sauvage », présentée au musée Raymond Poincaré de Sampigny, a pour vocation d’éclairer des pans plus sombres de l’histoire du monde occidental. En effet, pendant presque cinq siècles, des hommes, des femmes et des enfants, venus d’Asie, d’Afrique, d’Océanie, des Amériques et parfois d’Europe, vont être exhibés en Occident et ailleurs dans des cirques, des cabarets, des foires, des zoos, des villages itinérants ou encore dans les expositions universelles et coloniales. Issus de l’exposition « Exhibitions – L’invention du sauvage » présentée au musée du quai Branly à Paris en 2011-2012, ces panneaux et objets nous aident à comprendre comment cette pratique à grande échelle a pu être érigée au rang de « divertissement », au détriment de la dignité humaine. L’exposition explique comment les préjugés se sont installés, allant jusqu’à justifier la colonisation des populations jugées inférieures, et met en lumière ces oubliés de l’Histoire.

L’exposition « Dans la peau d’un prisonnier de guerre », à retrouver au musée de la Bière de Stenay, rappelle la vie dans un camp de détention américain entre 1944 et 1947. L’originalité de la proposition est de présenter ce quotidien au travers de découvertes archéologiques et non de simples photos, vidéos ou autres documents d’archives. Près de 400 objets, issus d’une collaboration entre le musée de la Bière et l’Institut national de recherches archéologiques préventives, ont été révélés lors de fouilles de la caserne Chanzy de Stenay. 

Escapes games et immersion en détention…

Au jardin du Clos à Sampigny, l’espace game « Les secrets des Enfants du Clos », inspiré de l’exposition du même thème, invite à découvrir en équipe le quotidien des orphelins qui vivaient à la Fondation Poincaré. De la logique, de l’adresse et un esprit d’équipe vous permettront de triompher. 

« Les Secrets des Enfants du Clos » : les lundis, mercredis, jeudis et vendredis à 10h et 15h. Les samedis et dimanches à 15h • Dès 8 ans. Gratuit • Réservation au 03 29 90 70 50 ou via [email protected] 

Du côté du musée de la Bière de Stenay, « La revanche de Pasteur » vous convie dans le laboratoire du célèbre chercheur, en 1876, afin de l’aider à brasser une bière bien plus savoureuse que celle des Prussiens. Au menu : fouille, calculs et puzzles.

« La Revanche de Pasteur », du 19 juillet au 18 août, les vendredis, samedis et dimanches, à 10h30, 14h et 16h • Dès 6 ans • Tarif au prix d’entrée du musée. Réservation au 03 29 80 68 78 ou via [email protected]

… Et sport !

Le musée de la Bière de Stenay possède près de 200 objets publicitaires en lien avec le sport (affiches, sous-bocks, magnets, pin’s, verres, canettes, porte-clés…) dont certains sont présentés dans le parcours permanent. Une collection à découvrir à point nommé à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Ces créations, spécialement réalisées par des brasseries françaises et européennes pour de grands événements sportifs, démontrent le lien entre l’industrie brassicole et le monde du sport. On dénombre, entre autres, des sous-bocks de la marque Stella Artois, créés pour les Jeux Olympiques de Mexico en 1968. Ceux-ci peuvent être découverts en ligne sur la plateforme Stadium, mise en place par le Musée national du Sport dans le cadre des JO 2024, qui valorise les collections des musées en lien avec le sport. 
Dossier de Baptiste Zamaron

Rendez-vous sur : stadium.museedusport.fr

Publireportage – Photos © CD 55, DR