Naturellement sociaux, les animaux de l’espèce Canis familaris sont instinctivement programmés pour partager territoire, nourriture et contacts avec leurs semblables. En principe, l’arrivée d’un nouveau compagnon ne devrait donc pas poser de problème au chien d’une maisonnée. Certains toutous ont cependant un caractère plus solitaire que d’autres…
Faites le test
Avant de prendre la décision d’adopter un second chien, mieux vaut tester le degré d’aptitude sociale du premier. Observez attentivement son comportement au cours de vos balades. Comment réagit-il face à des congénères ? Est-il plus agressif avec les inconnus qu’avec ceux qui lui sont familiers… Autant d’indices qui vous permettront d’évaluer son aptitude à la cohabitation.
Le compagnon idéal
Le choix du nouveau venu a lui aussi son importance : il ne s’agirait pas d’introduire à la maison un véritable fauteur de troubles. Si vous adoptez un chiot, renseignez-vous sur les conditions de vie qu’il a connues durant ses premiers mois d’existence. Un chiot doit rester au moins huit semaines auprès de sa mère et de sa fratrie pour développer toutes ses capacités sociales.
Si l’heureux élu est un chien adulte, posez un maximum de questions au sujet de son comportement avec les autres chiens et, dans la mesure du possible, emmenez-le en balade pour observer ses réactions par vous-même.
Les premiers temps
Les premières semaines de la cohabitation sont déterminantes pour l’avenir de la relation. Des grognements peuvent survenir dans les premiers jours. L’erreur serait alors de punir le ou les coupables. Évitez d’intervenir, sauf si cela dégénère, et laissez les chiens régler leurs petites affaires entre eux : ces conflits « verbaux » leur permettent d’évacuer leur stress avant qu’une grosse crise n’éclate. Pour les aider à développer une relation sereine, maintenez le plus grand calme possible dans la maison, notamment au moment des repas… et des câlins !
A.S.