Fraispertuis-City, droit devant !

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Timber Drop © Fraispertuis-City

Aventure familiale, Fraispertuis-City incarne, depuis près de 60 ans, l’histoire d’une réussite bâtie sur l’innovation et le sens du service.

En 1966, Michel et Simone Fleurent quittent Blâmont pour s’installer dans les Vosges, au lieu-dit « Colline des Eaux ». Ils y ouvrent l’Auberge de la Roche des Fées, un établissement confidentiel qui deviendra le point de départ d’une formidable aventure. Visionnaires, ils ajoutent rapidement une activité originale à leur auberge : dès 1968, les clients peuvent pêcher leur propre truite, qui est cuisinée sur place.
Pour rendre l’expérience plus attrayante pour les familles, les Fleurent introduisent progressivement des jeux pour enfants. Un jeu de quilles fait son apparition, suivi du Fort Apache et des balades à dos de poney. Puis, en 1978, la Mine d’Or voit le jour, avec une structure rappelant les canyons américains. Une attraction marquante qui ancre définitivement le parc dans l’imaginaire collectif.

Une ascension irrésistible

Année après année, Fraispertuis-City ne cesse d’évoluer. En 1988, face à son succès grandissant, l’entrée devient payante, sésame donnant accès à l’ensemble des manèges. Abandonnant définitivement les truites, le site s’affirme comme un véritable parc d’attractions. C’est aussi l’heure de la transmission : Michel et Simone Fleurent passent le relais à leurs quatre enfants, qui perpétuent l’esprit familial du lieu. Fraispertuis-City devient ainsi le plus ancien parc d’attractions de France géré par une même famille.

En 2004, il est récompensé du prix du Meilleur Parc Familial. Cinq ans plus tard, il réalise son plus gros investissement avec la Crique des Pirates et Pirates Attack. En 2011, le Timber Drop, avec sa chute vertigineuse à 113°, bat un record mondial et attire les amateurs de sensations fortes.

Pour son cinquantenaire en 2016, Fraispertuis-City frappe un grand coup. Il inaugure Les Taureaux Sauvages et se lance dans l’univers du spectacle avec la scène du Billy’s Show. Une application mobile est également développée, marquant l’entrée du site dans l’ère numérique. Depuis 2020, année de l’inauguration de trois nouvelles attractions, Fraispertuis-City multiplie les nouveautés, jusqu’à la création, en 2025, d’une application mobile destinée aux porteurs de handicap invisible. Divertissant, écoresponsable et accessible, le concept truste les cœurs du public grand-estois, et au-delà.

Fraispertuis-City en chiffres
• 6 millions d’euros de chiffre d’affaires ;
21 emplois permanents ;
•  480 emplois saisonniers ;
281 000 visiteurs par an ;
• Plus de 35 attractions pour toute la famille.

Un train de légende 

Passionné de western et de Lucky Luke, Michel Fleurent aurait trouvé l’inspiration pour le thème du parc en observant les roches rouges bordant la route. En 1971, un premier train Far West, bricolé à partir d’un moteur de 2CV, est mis en circulation. Remplacé en 2010 et agrandi à mesure des extensions successives du site, il permet, encore aujourd’hui, aux visiteurs de faire le tour du parc.

© Fraispertuis-City

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Sawmill : la scierie infernale

Avec ses bras rotatifs monumentaux et ses sièges en perpétuel mouvement, Sawmill, nouveauté 2025 made in Fraispertuis, promet aux visiteurs une expérience inédite.

En cette nouvelle saison, Fraispertuis-City enrichit son offre d’une nouveauté spectaculaire : Sawmill. Inspirée de l’industrie forestière du XIXe siècle, cette attraction de type Nebulaz, conçue par le fabricant italien Zamperla, propulse les visiteurs dans l’univers fascinant des grandes scieries à vapeur du Far West. Les passagers se laissent emporter à plus de 10 mètres du sol par les rouages d’une machine en pleine action.

L’investissement total de 1,5 million d’euros témoigne de l’ambition du parc de proposer une attraction à la fois immersive et sensationnelle. La structure se compose de bras rotatifs imposants, supportant des nacelles en mouvement permanent. Chaque cycle embarque 32 passagers répartis sur huit bras de quatre sièges chacun. Accessible dès 1 mètre accompagné (1,20 m en autonomie), l’attraction inclut une file single rider, optimisant ainsi l’attente.

Côté scénographie, des effets lumineux intégrés sous les sièges accentuent la dynamique du manège, tandis qu’une imposante cheminée centrale diffuse de la fumée, renforçant l’illusion d’une machinerie en pleine ébullition. En mouvement comme durant les rechargements, le spectacle est total.

Un choix stratégique

Si les attractions de type Nebulaz se développent dans de nombreux parcs, Fraispertuis-City a fait le pari d’en proposer une version unique dans le Grand Est. Habitué des choix audacieux, avec des attractions comme Timber Drop, le Cactus ou El Molcajete, il a opté pour un modèle à la technologie éprouvée (gage de fiabilité, de facilité d’entretien), à la scénographie soignée et immersive. Quant au choix du concept, il n’est pas innocent ! En effet, Sawmill s’inspire directement de l’univers des grandes scieries du Far West, où les bûcherons affrontaient des arbres gigantesques avec des outils parfois rudimentaires. Si l’origine exacte de la scie circulaire reste débattue, certaines légendes attribuent son invention à une Américaine à la fin du 18e siècle. Dès les années 1870, la technologie évolue avec la maîtrise de la vapeur et l’apparition des scies doubles, capables d’entailler les immenses séquoias. Cette immersion historique prend tout son sens à Fraispertuis-City, où Sawmill s’intègrera naturellement dans la zone forestière du parc, à proximité de Timber Drop. En reprenant les codes visuels et mécaniques de cette époque, l’attraction promet une aventure palpitante, mêlant sensations fortes et découverte du patrimoine industriel.

Une application pour personnes en situation de handicap 

80 % des handicaps sont invisibles. Pour mieux accompagner ces visiteurs, Fraispertuis-City s’associe à Handivisible, application gratuite (disponible sur Playstore et Appstore) ! Une fois son compte créé, le détenteur d’une CMI priorité ou invalidité n’aura qu’à activer le Bluetooth pour signaler sa présence dans la file d’attente des caisses d’entrée et des restaurants (Arizona Pizza, Saloon, Lucky Burger et Cantina). Un dispositif lumineux s’allumera alors. Ainsi identifié, le visiteur se verra offrir un accueil adapté par les équipes du parc.

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Entretien avec Patrice Fleurent, directeur du parc Fraispertuis-City

Quasi soixantenaire, Fraispertuis-City assoit sa longévité sur sa capacité à innover. De ce parti pris à succès, Patrice Fleurent, son directeur, nous parle.

© Mathilde OLLINGER

Le thème du Far West, au cœur de l’identité du parc, est-il toujours aussi pertinent en 2024 ?

Absolument ! Il continue de faire rêver petits et grands, même si l’image du western évolue. Comme il est difficile de trouver des attractions purement Far West, nous jouons sur des éléments emblématiques de cet univers (le bois, le pétrole…), en nous éloignant des cowboys et des pistolets. Ce mélange entre tradition et modernité nous permet de capter l’imaginaire du public tout en renouvelant l’expérience.

Sur quels critères choisissez-vous les nouvelles attractions ?

D’abord, nous devons tenir compte de l’espace disponible : notre parc est confiné et très surveillé sur le plan environnemental, notamment à cause des zones humides. Nous fonctionnons aussi au coup de cœur, en recherchant des attractions offrant de bonnes sensations tout en restant accessibles aux enfants dès 1 mètre ; c’est le cas de Sawmill, nouveauté 2025.

Comment garantissez-vous aux visiteurs une expérience immersive et agréable ?

L’investissement permanent est essentiel. Chaque année, nous réinjectons entre 1,5 et 1,8 million d’euros dans le parc. Nous veillons par ailleurs à assurer aux visiteurs une sécurité optimale. Deux contrôles majeurs ont lieu, l’un en fin de saison pour anticiper l’entretien hivernal, l’autre avant la réouverture, avec des tests rigoureux sur chaque manège.

Quelle place accordez-vous à l’écoresponsabilité, à l’accessibilité ?

Nous avons fait évoluer notre offre de restauration, avec de la vaisselle lavable ou recyclable et un tri plus efficace des déchets. Le parc utilise quatre voitures électriques pour ses navettes et met à disposition six bornes de recharge haute puissance (22 kW) pour les visiteurs. Tous les 500 passages sur Timber Drop, nous finançons la plantation d’un arbre, en lien avec l’association vosgienne Des arbres pour la vie. Enfin, nous avons amélioré notre station d’assainissement pour une meilleure gestion de l’eau.

Côté accessibilité, nous avons mis en place quatre scooters pour les personnes à mobilité réduite et, nouveauté, une application permettant aux visiteurs en situation de handicap invisible de se signaler. Une sucette bleue s’allume aux points d’accueil et de restauration pour assurer leur prise en charge prioritaire.

Comment voyez-vous l’avenir du parc ?

Nous sommes optimistes ! Fraispertuis-City est un lieu de retrouvailles familiales et amicales, où toutes les générations partagent des moments sans écran. Et si nous n’avons pas la main sur la météo, nous travaillons sans cesse à améliorer l’expérience visiteur, par exemple en mettant en place un nouveau système de prise de photos sur nos attractions. L’année prochaine marquera nos 60 ans, et nous réfléchissons déjà à la meilleure manière de fêter cet anniversaire.

→ Fraispertuis-City est situé 50 rue de la Coline des eaux, 8870 Jeanménil sur la RD 32, à 7 km de Rambervillers et 23 km de Saint-Dié-des-Vosges • Le parc fermera ses portes le 28 septembre 2025. • Tarifs, informations, réservation et calendrier des ouvertures à consulter sur fraispertuis-city.fr
 Publireportage - photos © Fraispertuis-City, DR