Avec une pléthore de modèles et de possibilités esthétiques, la porte à galandage fait partie de ces ouvertures futées qui s’adaptent à toutes les contraintes et toutes les configurations.
Appréciée pour sa praticité et son esthétisme toujours personnalisable, cette cloison coulissante permet non seulement de fluidifier la circulation entre les pièces mais aussi de gagner de la place. Une solution pleine de ressources !
La porte à galandage est une porte coulissante dont les battants disparaissent à l’intérieur des cloisons. Elle a donc pour particularité de devenir « invisible » lorsqu’elle est ouverte puisqu’on ne voit ni la poignée ni l’encoche servant à l’ouvrir. Mais c’est avant tout une astuce pour gagner de la place dans les espaces restreints.
En effet, contrairement aux portes battantes ou classiques, la porte à galandage ne nécessite pas de dégagement pour pouvoir l’ouvrir entièrement. Cela permet d’exploiter au maximum les petites pièces, de donner une impression d’espace épuré et d’optimiser la circulation. De même, cette cloison coulissante est tout aussi utile pour créer une pièce dans une autre, comme une buanderie dans la cuisine ou encore une salle de bains ou un dressing dans une chambre. Ce système permet de moduler l’espace et de séparer en douceur de lieux de vie différents.
La porte à galandage a également un autre avantage non négligeable : les formes, motifs et matériaux sont très diversifiés, s’adaptant ainsi à tous les styles de décoration. On trouve désormais dans les catalogues des fabricants des portes en panneau alvéolaire, en MDF laqué ou en bois massif, avec des vitres simples ou décoratives etc. Certains modèles sont aussi automatiques, à ouverture simultanée (pour ouvrir les deux vantaux d’une seule main) ou encore équipés d’un détecteur de mouvements. On l’aura compris, avec la porte à galandage, les possibilités sont presque infinies…
Bien qu’astucieuse, la porte à galandage nécessite des travaux importants car son installation suppose un système de cloison double peau : la porte doit en effet s’escamoter à l’intérieur de la cloison, dans un châssis métallique, et plus précisément dans la zone de refoulement située derrière le mur.
Le coulissement de la porte, lui, est possible grâce à un rail fixé en partie haute, et souvent par un guide en partie basse qui permet d’éviter le déraillement des cloisons. Pour l’ouverture et la fermeture de la cloison, un stoppeur (une petite pièce métallique), qui bloque la porte, doit également être fixé. Vous l’aurez compris, l’installation d’une porte à galandage est complexe et n’a rien d’une partie de plaisir. Mieux vaut donc faire appel à un professionnel pour garantir une pose parfaite et un coulissement fluide. M.K
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