Christophe Riebel est le nouvel homme fort de la marque aux chevrons à Nancy. Après une carrière menée tambour battant aux quatre coins de la France, il vient de reprendre la direction des trois succursales de Ludres, Laxou et Lunéville. Rencontre avec un « nomade » atypique.
Grand, les cheveux grisonnants, l’accueil courtois, Christophe Riebel (que l’on prononce indifféremment, selon l’avis même de l’intéressé, Ri-bel ou Ri-é-bel) est dans son travail comme il est au quotidien : aimable et attentif, tout en sachant conjuguer le verbe « entreprendre » au présent.
Après un véritable tour de France, il vient de prendre la direction des succursales Citroën de Nancy (Ludres et Laxou) et de Lunéville (Moncel-lès-Lunéville), soit une équipe de 124 personnes !
Un homme de l’Est
Christophe Riebel le reconnait, même s’il s’est beaucoup plu ailleurs, il reste un « homme d’ici, qui n’aime pas les trop grandes villes ».
Sa première « vie », il la passe à Strasbourg : son enfance, ses études et ses premières armes professionnelles. Déjà l’automobile. Il s’occupe alors de location de voitures à courte durée chez Budget puis chez Citer. Sans le vouloir, il met le pied à l’étrier de Citroën, car Citer est alors partenaire de PSA en termes de location. Christophe Riebel n’hésite alors pas un seul instant et rejoint la célèbre marque aux chevrons fondée en 1919. Ses qualités le font vite remarquer.
En 1995, il quitte son Alsace natale pour un poste à … Vandœuvre ! Il anime alors la vente de voitures de société à la direction régionale. Première promotion. Mais il sait que la Lorraine ne sera qu’un passage court (un an) car toute progression nécessite un jour de passer par la capitale.
En 1996, il intègre le siège Citroën à Paris. Christophe Riebel l’avoue cependant sans ambages : « Je reste un commerçant de proximité, pas un homme de siège ». Il profite néanmoins de cette opportunité pour comprendre le fonctionnement interne de l’entreprise et approcher l’état d’esprit qui y règne. Il s’occupe aussi d’un projet ambitieux : recentrer certaines activités en créant un seul pôle Société. La tâche est prenante, car tout est à faire. Deux ans et demi plus tard, il quitte Paris la mission achevée. Ce passage fut, il le concède, un « accélérateur de carrière ».
Promotions sur promotions
Dès lors, tout s’accélère. Il – et toute sa famille – gagne Nantes qui est l’une des plus importantes succursales de France. La ville est belle, il s’y plait. Quatre ans plus tard, c’est Lille où il pilote l’un des premiers pôles Société pour lesquelles il avait tant œuvré. La mission est cependant courte.
Christophe Riebel prend ensuite la direction de Troyes (4 ans) puis de Dijon (5 ans). Si chaque déménagement entraine une évolution professionnelle, Christophe Riebel convient qu’il faut à chaque fois recréer des réseaux professionnels et privés. Les enfants deviennent grands, c’est aussi moins facile… d’autant qu’il doit gérer la cession de la succursale dijonnaise. Une pression importante.
Nancy
Quatre mois à Lyon précèdent son arrivée récente à Nancy.
Par commodité, sa famille est restée pour le moment à Dijon, ce qui lui permet de se consacrer pleinement à son travail ici, et pleinement à sa famille à Dijon. Une dichotomie qui évite finalement le mélange invasif travail-vie privée.
Ses projets pour Nancy sont nombreux : asseoir le tout récent service Racing qui offre un incroyable gain de temps aux clients lors des révisions, mais aussi améliorer la qualité d’accompagnement afin de redonner toute sa place au client. Il souhaite aussi se rapprocher des entreprises et approfondir sa connaissance du tissu économique local.
Souhaitons-lui bonne route !