Pour bénéficier d’un confort thermique optimal et faire baisser sa consommation énergétique, il est judicieux d’opter pour les produits les plus performants.
On vous dit tout, sur le choix des matériaux !
Trois matériaux principaux sont utilisés pour la conception des fenêtres : le bois, le PVC et l’aluminium. Traditionnellement utilisé pour les menuiseries, le bois est un isolant naturel efficace, durable et personnalisable mais qui nécessite un entretien régulier pour conserver son efficacité. Également excellent isolant thermique, le PVC a de plus en plus la côte car il est abordable et ne requiert que très peu d’entretien. Quant à l’aluminium, il a l’avantage d’être très résistant et avec une durée de vie très importante. Moins isolant que les deux autres, sa performance est néanmoins améliorée par l’ajout de dispositifs à rupture de pont thermique.
Enfin, citons les fenêtres composites, fabriquées dans un mélange de fibre, de verre et de bois ou de PVC, qui cumulent les qualités de ces différents éléments.
Opter pour un vitrage performant
Une fenêtre, une porte-fenêtre ou une baie vitrée doit se composer au minimum d’un double vitrage pour pouvoir afficher une réelle performance thermique. Ce dernier se compose de deux lames de verre, séparées par une lame d’air ou un gaz isolant inerte (argon ou krypton). Un cran au-dessus, on trouve le vitrage à isolation renforcée (VIR), deux à trois fois plus performant qu’un double vitrage classique. Présentant le summum de l’isolation, le triple vitrage est le plus coûteux.
Il existe par ailleurs un vitrage spécifique permettant d’augmenter le confort thermique : le vitrage à contrôle solaire. Optimisant l’effet de serre en hiver et le réduisant en été, il est particulièrement adapté aux régions chaudes et ensoleillées.
Se fier aux indicateurs de performance
Certains indicateurs aident à évaluer le degré de performance d’une fenêtre. Parmi eux, le coefficient Uw, qui désigne la déperdition thermique de l’ensemble châssis et du vitrage, est l’un des critères décisionnels permettant de déterminer le degré d’isolation d’une fenêtre dans son ensemble. Plus il est faible (proche de 0), plus l’isolation est efficace.
Citons aussi le coefficient Ug, qui détermine le degré d’isolation thermique d’un vitrage seul, le classement A*E*V*, regroupant des notes attribuées selon des tests d’étanchéité à l’air, à l’eau et au vent, le facteur solaire (Sw) traduisant la capacité du vitrage à faire passer la chaleur du soleil, ou encore le coefficient Delta R (ou ΔR), qui étudie la performance des volets. À vous donc de bien scruter les étiquettes !
L’importance d’une bonne étanchéité
Pour une isolation optimale à l’intérieur de l’habitation, les joints d’étanchéité des fenêtres et des parois vitrées ne doivent pas laisser passer l’air et l’humidité. C’est pourquoi leur pose est souvent confiée à un professionnel. De la même façon, le profil intercalaire Warm Edge, situé entre le joint d’étanchéité et le vitrage, est un élément isolant majeur qui doit être en bon état. Conçu en matériau composite, il évite les ponts thermiques et améliore la performance thermique du vitrage. Soyez donc attentif à ces éléments lors du choix et de l’installation des fenêtres.
Penser au type d’ouverture
En outre, le type d’ouverture est à prendre en compte. Pour un maximum de performance thermique, évitez les ouvertures coulissantes (comme sur certaines baies vitrées) et préférez des ouvertures battantes (appelées aussi à la française), beaucoup plus isolantes.
Afin d’optimiser les performances de vos fenêtres, vous pouvez en outre vous équiper d’accessoires tels que des volets roulants, des rideaux thermiques ou encore des films de survitrage. V.B
Les aides financières
Renseignez-vous sur le site France-renov.gouv.fr ou auprès d’un conseiller France Rénov au 0 808 800 700 (numéro non surtaxé).
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