Différentes nuances d’engagement
Il y a différentes manières, plus ou moins visibles, de s’engager.
Certains semblent se faire, in peto, une mission de combler le silence assourdissant en se faisant entendre. D’autres participent insidieusement au bourdonnement ambiant, leur voix s’ajoutant à d’autres sans volonté, jamais, d’élever le débat.
Et puis il y a ceux qui expriment leurs convictions profondes non par les mots mais par les gestes ; ce sont ceux que l’on appelle communément les « acteurs » de notre société.
Grâce à leur imagination, l’U4 Val de Fensch, pan symbolique de notre histoire industrielle, a retrouvé sa flamboyance perdue en devenant lieu d’émulation collective et culturelle.
Grâce à leur volontarisme, certaines communes se distinguent par leur engagement écologique, culturel et donc politique au sens noble du terme. Vandœuvre-lès-Nancy est incontestablement de celles-là.
Grâce à leur liberté d’esprit, le Ménil Saint-Michel est le lieu du rêve, la preuve qu’une cohabitation apaisée entre l’Homme et les chevaux – et à travers eux, l’Environnement – est possible (et même souhaitable).
Grâce à leur créativité, La Souris Verte témoignera, le 22 avril, de la capacité des hommes à s’enrichir mutuellement de la culture de l’autre.
Enfin il y a ceux qui, deux dimanches tous les cinq ans, glissent un bulletin dans l’urne. Certes moins audacieuse, cette forme d’engagement 100% démocratique a l’immense mérite de pouvoir être imitée. Alors pourquoi s’en priver ?
Cécile Mouton