2 hectares de scènes, 200 acteurs, 800 costumes, 1 000 projecteurs… Le spectacle Des Flammes à la Lumière, plus grand d’Europe sur 14-18, est celui de tous les superlatifs. Et en 2021, l’émotion, servie par la technique, se fait grande, très grande.
Un grandiose spectacle immersif
Plébiscité, depuis 1996, par plus de 530 000 spectateurs, Des Flammes à la Lumière, évocation fidèle de la guerre 14-18, n’en finit plus de se renouveler. En 2021, ce sont pas moins de 60 tableaux qui retracent le destin croisé de combattants et de civils français et allemands, de la Belle Epoque à la 1ère Guerre mondiale, de la Bataille de Verdun à l’Armistice, de 1927 à nos jours. Immersif grâce à un son à 360° et des projections en relief sur l’ensemble de l’espace scénique, ce spectacle, accessible dès 7 ans, plonge ses spectateurs, ébahis et émus, dans des cantonnements… dans Verdun incendié… dans la première bataille aérienne de l’histoire… et dans des scènes de bataille au réalisme saisissant.
Un récit entre passé et présent
Un Français, un Allemand et une jeune Belge, tous trois descendants de combattants de la Grande Guerre, se retrouvent aujourd’hui à Verdun… A travers le passé esquissé de leurs ancêtres, vous, spectateurs, assisterez, impuissants, à la suite d’événements qui ont conduit à la guerre… Vous côtoierez des combattants dans l’enfer des tranchées et des civils évacués à la vie à jamais morcelée… Vous vivrez le quotidien bouleversé d’êtres endeuillés restés à l’arrière… Et vous vous souviendrez qu’aux millions de morts, blessés et disparus, ont succédé la joie de l’armistice et l’espoir de la paix retrouvée, prémisses d’une réconciliation durable.
3 questions à Jean-Luc Demandre, président, metteur en scène et coscénariste
Dans quel contexte a été créé ce spectacle ?
En 1996, à l’occasion du 80ème anniversaire de la Bataille de Verdun, l’association Connaissance de la Meuse, qui s’était fait connaître par ses spectacles son et lumière réalisés aux quatre coins du département, a répondu à une demande récurrente, du public, des acteurs du tourisme et des médias, de voir se créer un spectacle sur le thème de la Grande Guerre. J’ai bâti le synopsis et confié à un conteur professionnel le soin d’écrire les dialogues. J’ai également conçu la mise en scène, et soumis le tout à des historiens français et allemands pour vérification. Élaboré pendant près de deux ans pour être joué cinq ans, ce spectacle fête cette année ses vingt-cinq ans !
Quels étaient les écueils à éviter ?
J’en identifierais trois : surjouer l’émotion, privilégier une vision franco-française des événements relatés, et concentrer le récit sur les combattants en occultant la souffrance des civils. Sans compter la difficulté, propre à toute création, de ne pas pouvoir tout dire, tout raconter ! Il nous fallait donc faire un choix et donner à approcher, par petites touches, l’indicible… Au final, nous avons réalisé quelque chose de remarquable, de remarqué et de marquant, et le succès grandissant du spectacle, année après année, atteste de la pertinence de notre propos. Et ce n’est pas fini ! Cette année, des images projetées d’un bout à l’autre du site seront à couper le souffle, sans rien enlever de l’émotion.
Quels sentiments espérez-vous faire naître chez le spectateur ?
Le point de départ du scénario est le suivant : Verdun est à la fois un haut lieu tragique de l’histoire de l’humanité et un haut lieu d’espérance, à la fois le décor d’âpres combats et celui d’une réconciliation possible. Bien qu’éloigné, d’un point de vue générationnel, des jeunes spectateurs, le sujet traité résonne en chacun de nous par son universalité. Il est de notre responsabilité de continuer à nous adresser à tous, ce que nous faisons en déployant les moyens techniques dernier cri à notre disposition, toujours à bon escient. Et si l’on en croit les retours de nos spectateurs, le sentiment dominant, au sortir d’une représentation, est l’émotion face à l’horreur de la guerre, face à l’idée d’une paix qui ne serait plus utopique mais qui serait de l’ordre de la réalité. L’amitié franco-allemande en témoigne.
Les 9, 10, 16, 17, 23, 24, 30 et 31 juillet • Informations et réservations sur : www.spectacle-verdun.com • 03 29 84 50 00 • Connaissance de la Meuse, Carrières d’Haudainville, Verdun
Publireportage - Photos © Des Flammes à la Lumière, Alexandre Marchi