Depuis le confinement, Camille Renard a lancé sa marque « Azeria Bijoux » en parallèle à son activité. Elle propose des bracelets et colliers aux inspirations naturelles.
Se réinventer : ce verbe a pris tout son sens pour Camille Renard vers l’été 2020. Cette jeune femme, originaire de Nancy, est indépendante depuis deux ans dans la gestion de projets et travaille pour de grandes structures locales comme Artem, L’Autre Canal ou encore La Maison de l’Emploi. « J’aime ce que je fais. Mais avec la crise de la COVID-19, j’ai constaté une baisse de mon activité vers juillet 2020. Je suis partie en vacances au Pays basque, où j’ai mes habitudes, et j’ai commencé à fabriquer des petits bijoux. » Au début, Camille faisait ça pour elle, sans penser que cela pouvait devenir une activité à part entière. « Je crée des bracelets et des colliers avec des coquillages que je trouve près de l’océan. Au fur et à mesure, j’ai vu que ça plaisait beaucoup à ma famille et à mes amis et ils m’ont encouragé à me lancer ! » En novembre dernier, la jeune femme fonde « Azeria Bijoux », ouvre un compte Instagram dédié et vend ses créations via le site Etsy. « Azeria veut dire “Renard” en basque. J’ai trouvé que la symbolique était belle. Le Pays basque, l’océan, les coquillages… c’est un univers qui me parle et qui m’inspire. »
Une gamme de bijoux accessible
Après avoir regardé quelques tutoriels, Camille Renard se lance dans la fabrication « à l’instinct ». « Je polis les coquillages avec ma petite meuleuse, chez moi. J’utilise aussi des pierres semi-précieuses, des perles. Pour les chaînes, j’ai choisi l’acier inoxydable car c’est un matériau accessible qui dure dans le temps. Bientôt, je fabriquerai quelques pièces en plaqué or trois microns. » Pour le moment, la jeune créatrice propose une vingtaine de modèles de bracelets et colliers à des prix abordables, entre 15 et 45 euros. « Je trouve que les bijoux sont très chers sur le marché et ça me tenait à cœur d’offrir une gamme accessible, pour se faire plaisir. » Camille présentera également quatre nouveaux modèles par mois et se lancera bientôt dans la confection de bagues.
« 2020 a été difficile pour tout le monde. En fin d’année, je devais aller skier, un sport qui est ma sous pape de décompression. Mais ça a été annulé. Aujourd’hui, avec Azeria Bijoux, j’ai trouvé une activité qui me permet de souffler, de me déconnecter. C’est une démarche presque spirituelle pour moi ! » Pour se faire connaître, Camille soigne ses réseaux sociaux et notamment sa page Instagram pour laquelle elle met en scène ses bijoux : « Les photos, les vidéos… ça prend énormément de temps pour faire quelque chose d’harmonieux. Mais je fais de mon mieux. Je collabore aussi avec quelques influenceuses pour avoir des retours et une visibilité. » La créatrice vend entre deux et trois bijoux par semaine et aimerait que son activité devienne pérenne. « Je me suis toujours dit que j’irai, un jour, vendre des glaces à l’autre bout du monde. Eh bien, aujourd’hui, je vends des bijoux depuis chez moi, mais l’esprit est le même ! J’ai des retours positifs sur Azeria Bijoux, alors je me dis… Pourquoi pas moi ? ».
Pauline Overney
Pour découvrir Azeria Bijoux : @azeria_bijoux sur Instagram et @AzeriaBijoux sur etsy.com • Pour contacter Camille Renard : [email protected]
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