Dynamique présidente du CGN depuis février 2011, Patricia Gaul sait faire rimer recherches avec plaisir. Elle est de celles qui savent mettre nos racines au cœur de notre présent.
Patricia Gaul l’avoue d’emblée, elle a deux passions depuis toujours : Napoléon Ier et la généalogie. L’un et l’autre ont d’ailleurs comme point commun l’histoire. « Il est impossible de ne pas s’intéresser à l’histoire quand on fait de la généalogie, car on y découvre des époques différentes et des destins qui s’entremêlent avec les évènements historiques » nous précise Patricia en guise de préambule.
Le déclic
Si elle reconnait un « terreau » favorable dès son plus jeune âge pour l’histoire et la généalogie, ses études et la naissance de ses enfants l’avaient un peu éloignée de ses premières amours. La perte de son grand-père qu’elle adorait fut le déclic pour se plonger à corps perdu (en tout cas à « heures perdues », car Patricia ne compte pas ses heures) dans la généalogie. Ce déclic ne fut pas tant la découverte d’archives familiales (« il n’y avait quasiment rien ») que la volonté de se rapprocher de cet être cher – et finalement de soi-même – par une meilleure connaissance de ses racines.
Patricia Gaul souligne d’ailleurs que pour l’immense majorité des généalogistes amateurs ou confirmés, le départ est souvent dû à ce fameux « déclic » qui peut revêtir différentes formes : décès, héritage, mariage, naissance… bref, tout ce qui marque l’Humain dans ses sentiments et dans ce qu’il a de plus cher : sa famille.
Les débuts
Patricia Gaul commence seule ses recherches. « Comme toujours, les premières générations sont rapides à faire, les archives existent, les anciens de la famille se souviennent ». Elle achète des manuels et se lance. Ses recherches, menées en solitaire, payent. Elle remonte sur des décennies et c’est bientôt, au gré des émigrations de ses ancêtres, la carte de l’Europe qui se dessine : Luxembourg, Allemagne… La distance, tout comme la barrière de la langue, ralentissent sa progression mais n’entament en rien sa volonté. Et puis, d’heureux évènements amènent de nouveaux champs de recherche : l’arrivée d’un gendre (et « la généalogie d’une autre famille à découvrir »), un ami à remercier en lui établissant sa généalogie… Patricia Gaul l’avoue : « chez moi, c’est 24h sur 24. En plus, la mise en ligne d’informations sur Internet me permet de travailler tard le soir à la maison… »
Le Cercle généalogique de Nancy
« Je me suis rapproché du Cercle en 2009 et ai tout de suite été intégrée au Conseil d’Administration ». Le fruit des hasards et d’un ami retrouvé la propulse (« involontairement » nous précise-t-elle) au poste de Présidente. Loin d’être abattue, Patricia Gaul saisit l’occasion et commence par « moderniser » l’association en dotant les locaux d’Internet et en créant un site sur le Web (les adhérents ont d’ailleurs accès à une riche base de données).
Mais un chantier plus important l’attend : trouver de nouveaux locaux. « L’UCGL nous héberge aimablement à la MJC Lillebonne, mais ils doivent partir à terme au futur lieu de Mémoire de Maxéville, et puis les MJC devraient prochainement se restructurer. J’ai décidé de prendre les devants et un peu d’avance ». On la comprend, car les 253 membres comptent sur elle !
Tout cela s’ajoute aux activités habituelles du Cercle : expositions, repas (« cette année à l’Excelsior pour fêter son centenaire ») et voyage annuels, animations et recherches…
Patricia Gaul est sans doute plus occupée maintenant qu’elle ne l’était lorsqu’elle travaillait, mais « lorsque c’est fait avec passion, on ne voit pas le temps passer ».
Le Cercle sera présent à la grande fête d’Houdemont les 19 et 20 novembre prochains avec une « Chasse aux Ancêtres ».Cercle généalogique de Nancy • MJC Lillebonne, 14 rue du Cheval Blanc, Nancy • www.cgnancy.org • Cotisation annuelle : 20 €