Future comes as standard » : le slogan du 64e Salon international de l’automobile de Francfort est une belle invitation à la découverte. C’est vrai que Francfort ne devrait pas décevoir, ni le professionnel, ni le simple passionné d’automobile.
Force de frappe locale
L’Allemagne, premier constructeur mondial de la voiture dite premium, n’a jamais manqué ce rendez-vous, en alternance avec Paris. Près de 900 exposants, en majorité allemands, vont ainsi rivaliser d’adresse pour justement conjuguer leur futur au présent. Dès l’entrée principale, Daimler AG donne le ton dans ce hall 1 en forme de théâtre surmonté d’une imposante coupole. Juste de quoi exposer la force de frappe de l’Étoile. Cette année, place aux « petites » avec la Mercedes Classe B et l’ultime version de la Smart Fortwo ED (électrique) dont la production sera bientôt lancée à Hambach. Mais le très probable futur N°1 mondial, Volkswagen, n’est pas loin. Avec une petite vedette aussi, la up !, une citadine qui devrait bénéficier, en série, d’un système d’arrêt automatique d’urgence. Le groupe ne sera évidemment pas en mal d’autres nouveautés : Porsche nous livrera sa future 911, une légende sans cesse renouvelée. Audi nous promet pour sa part un festival sportif avec pas moins de trois modèles « S » sur la 6, la 7 et la 8 !
Vettel en piste
L’électrique, hybride ou non, sera encore la vraie vedette de ce salon. Opel enfonce le clou avec son Ampera mais aussi avec un concept de petite urbaine. Le leader de l’hybride, Toyota, rétorquera avec sa Prius + pouvant accueillir jusqu’à sept passagers. Un peu exilés dans des stands excentrés, nos constructeurs français ne seront pas en reste en électromobilité. Peugeot lance la 3008 Hybrid4 et dévoile sa 508 RXH. Citroën ne manque pas d’atouts pour convaincre avec sa DS5. Renault sera aussi très électrique mais misera sur le charme du dessin inédit de sa petite Twingo, rivale annoncée de la nouvelle Fiat Panda. La branche luxueuse du cousin nippon, Infiniti – pour la première fois à Francfort –, pourrait bien détourner les regards. Au menu : une FX Ultime, modèle étudié en collaboration avec un certain Sebastian Vettel.
Le coyote ne fera plus « bip bip »
Après moult gesticulations, les autorités et les vendeurs d’avertisseurs de radar viennent de trouver un accord définitif réglementant la commercialisation de ces petits boîtiers. Le principal acteur du marché, Coyote, a annoncé, dans la foulée, les modifications qu’il allait opérer à son système. Le changement de nom (passant d’ « avertisseur de radar » à « assistant de conduite ») a été entériné.Reposant toujours sur le principe de la participation communautaire, l’avertisseur ne signalera plus un point précis, mais bien une zone à risque. Que ce risque soit un bouchon ou un radar. Ces zones à risque seront indiquées par un code couleur (orange ou rouge – le vert étant affiché dans les zones sûres). Enfin, pour faire bonne figure, le Coyotte fera régulièrement passer des messages de prévention routière. C’est Bip Bip qui va être content ! ±