Le parquet flottant se décline en une multitude de teintes, motifs, épaisseurs et tarifs. Quelques conseils permettent d’affiner son choix.
Le parquet flottant ressemble à s’y méprendre à son modèle, le « vrai » parquet, mais correspond mieux aux exigences de notre époque. Stratifié, il est composé de plusieurs couches agglomérées, dont certaines en fibres de bois naturel. Il est enduit d’un voile protecteur pour simplifier son entretien et accroître sa résistance. Même agrémenté d’une sous-couche, il reste peu épais. Cela autorise d’ailleurs un large potentiel d’installations (par exemple en rénovation), que son caractère flottant (non fixé au sol) ou la variété des décors accroissent encore. Bref, il est bien difficile de résister à ce vrai faux parquet…
S’il existe une grande variété de modèles de parquets flottants, l’étude des normes inscrites sur les boîtes permet d’opérer en peu de temps une sélection. Parmi les nombreuses précisions, certaines sont plus parlantes que d’autres. Il en est ainsi de la classe intégrée. Celle-ci accole une série de deux nombres qui, très proches les uns des autres, marquent cependant de nettes différences. Le chiffre des dizaines correspond à la vocation du local (2 : domestique, 3 : commercial, 4 : industriel) quand le chiffre des unités indique l’intensité du trafic (de 1 : modéré à 4 : très élevé). Par conséquent, la très populaire classe 23/31 matérialise un usage domestique important accolé à un usage professionnel modéré. Sont tout aussi fondamentales, l’épaisseur (plus elle sera élevée, plus les performances seront hautes), la présence d’une sous-couche et la garantie constructeur. Enfin, il n’est pas superflu de vérifier que le produit est compatible avec les pièces humides ou le chauffage au sol.
L’installation d’un parquet flottant est réalisable par un bricoleur débutant. Schématiquement, il s’agit d’agencer les lames entre elles à la manière d’un jeu de construction. Prudence toutefois : le support doit au préalable être parfaitement planne, si bien que la réalisation d’un enduit de ragréage est une étape préparatoire souvent indispensable. L’un des points fort de ce revêtement est qu’il peut recouvrir tous types de supports préexistants. Ainsi, installé sur une moquette, il évitera l’investissement, nécessaire – si elle n’est pas intégrée – dans une sous-couche assurant isolation phonique mais également thermique. À noter qu’il est parfois souhaitable d’étendre un film pare-vapeur pour limiter les remontées humides. Son autre atout majeur réside dans son système d’emboîtage, enfantin à maîtriser. Ne nécessitant nul recours à la colle, pareille technique permet d’ailleurs de le démonter pour le disposer ailleurs. Il est par contre impérieux d’insérer des cales de dilatation entre les murs et le parquet lors de la pose. Elles seront ensuite enlevées et pourront laisser place à des plinthes.
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