Les règles d’or pour choisir son carrelage

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Couleurs, tailles, qualités, la variété des carreaux présents sur le marché rend leur choix difficile. Le classement UPEC accompagne les consommateurs et les professionnels. Mode d’emploi.

Parce qu’on ne change pas son carrelage tous les ans, il est important de faire le bon choix. Le critère esthétique paraît bien sûr déterminant. Terre cuite, faïence, gré cérame, lisse ou structuré, mat ou brillant… Les nombreuses formes et matières, la diversité des teintes et les différentes dimensions sont aptes à satisfaire tous les goûts et à s’adapter au plan de travail de la cuisine, au style des meubles ou à la couleur du mur du salon. Visiter des magasins spécialisés, comparer et prendre son temps relèvent donc des premières consignes à respecter pour ne pas se tromper. Certaines normes esthétiques semblent logiquement acquises, comme préférer des petits carreaux dans les petites pièces. Mais la mode s’en moque et mise actuellement sur des carrelages grands formats, carrés (45×45 cm) ou rectangles (30×60 cm). Toutefois, il peut être intéressant de noter que les carreaux de moyen format (30×30 cm) restent les plus faciles à poser.

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Beaux et résistants

La tendance décoration changeante par essence fait la part belle au blanc, au noir, au beige et au taupe. On assiste aussi au retour des « tomettes », ces carreaux de terre cuite rouge traditionnels du sud de la France. N’oublions pas l’entretien : un carrelage blanc fait merveille dans une cuisine mais a le gros défaut d’être  salissant ! Toutefois ces considérations importent moins à un professionnel pour qui le choix d’un carreau se fait d’abord en fonction des espaces de la maison. Car la durabilité dépend non seulement de la qualité de la pose, mais de la bonne adéquation entre le choix du carreau et le lieu où il est posé. Si ce premier critère semble restreindre le choix, il le complexifie aussi ! Comment savoir quel carrelage prendre pour un sol ou pour un mur, pour un appartement de particulier ou pour un espace collectif, pour une salle de bains ou un couloir… quand chaque matière apporte ses qualités propres ?

carrelage-mural- credit LEROY MERLIN

Pratique les indices !

Le classement UPEC est là pour nous aider. Résultant de tests effectués par un organisme de contrôle officiel d’Etat (le Centre scientifique et technique du bâtiment), il évalue l’adaptation du carreau à un type de local en fonction des contraintes liées à l’usage. Il définit ainsi la résistance à l’usure due à la marche ou au passage, la résistance au poinçonnement, c’est-à-dire aux talons aiguilles et aux pieds de meubles, le comportement à l’eau et celui aux agents chimiques courants (détachants domestiques…). Ces quatre critères sont référencés par quatre lettres, le U pour usure, le P pour poinçonnement, le E pour l’eau et le C pour chimique. Pour chacune de ces lettres, il existe une échelle de valeur de 1 à 4, correspondant à des degrés croissants de résistance. Ainsi pour le plan de travail d’une cuisine les lettres devant comporter des valeurs élevées sont le E et le C, alors que pour une entrée on s’attachera au U et au P. Attention, les terres cuites sont exclues du classement UPEC car elles doivent subir un traitement pour résister à l’usure. Non traitées, elles s’abîment et se creusent naturellement. Le classement PEI est, lui, un indicateur de résistance à l’abrasion établi sur une échelle de 1 à 5.

Photos © Leroy Merlin, Thinkstock, DR