Découverte d’une discipline antique, remontée du Sud de la France à la Lorraine.
Quand fuyant la vie de tous les jours, on se retrouve quelque part dans la quiétude d’un petit village, souvent, il y a, à côté d’une terrasse ombragée par des platanes, un terrain où se joue une partie de jeu de boules. On observe alors ces joueurs qui pratiquent leur jeu favori, le plus souvent gaiement, mais parfois en discutant âprement. Petit flash historique. Le jeu de boules nous vient de la nuit des temps. On en trouve des vestiges en Grèce, en Italie, en Egypte et même en Chine, des millénaires avant l’ère Chrétienne. Il fut introduit en France par des marins Phéniciens et se répandit, sur la côte méditerranéenne Au Moyen-Age, il devint tellement populaire que les rois l’interdirent, estimant qu’il détournait le peuple d’exercices plus profitables à la défense du Royaume tels le tir à l’arc ou l’arbalète. C’est au XIXe siècle que le jeu de boules trouva sa terre d’élection : le Lyonnais, où il prit le nom de « jeu de grosses boules ». La célèbre Fanny était fille du plateau de la Croix-Rousse: En 2011, la boule lyonnaise fait partie des sports affiliés à la Fédération Française du Sport Boules (2350 clubs), reconnue de haut niveau par le Ministère des Sports. Sur le secteur nancéien, cinq clubs accueillent 130 licenciés : Toul, Blainville, Pont-à-Mousson, ASPTT Nancy, la Boule du Parc de Nancy. Activité de loisir, distraction de plein air, ludique et conviale… et discpline sportive :
5 min de tir progressif correspondent à 1500 m de course de fond et 50 kg de bronze jeté. Les finalistes d’un concours de 64 quadrettes, disputé en une seule journée, jettent en moyenne 15 boules par parties, effectuent généralement 5 trajets de 14 mètres sur le terrain par mène. Enfin, ne dites pas à un joueur de lyonnaise qu’il pratique la pétanque… Autre discipline, autre rituel.