Au prix du mètre carré, il est devenu essentiel d’optimiser le moindre espace disponible dans nos logements. Érigés au rang de pièces à vivre à part entière, les combles ont fait des fenêtres de toit des aménagements indispensables !
Choisir son type d’ouverture
Autrefois simples lucarnes, ces équipements se sont transformés en agréables puits de lumière aux formes et aux tailles variées, à même de s’adapter aux envies de chaque propriétaire.
Au-delà de l’aspect esthétique, le choix du système d’ouverture doit toutefois être mûrement réfléchi. Vous pouvez opter pour une ouverture par projection qui consiste à pousser le bas de la fenêtre vers l’extérieur. L’avantage est de ne prendre aucune place à l’intérieur de la pièce puisque le haut du vitrage reste fixe mais ce système ne convient qu’aux toits ayant une pente inférieure à 55°.
À l’inverse, l’ouverture par rotation implique d’ouvrir en tirant le haut de la vitre vers le bas, de façon à la faire pivoter vers l’intérieur, empiétant ainsi dans la pièce. En raison de cette contrainte, ce système est privilégié pour les combles non aménagés. Reste l’ouverture latérale classique qui s’ouvre vers l’extérieur sur le côté. L’intérêt principal de cet équipement est de pouvoir accéder plus facilement à la toiture en cas de besoin.
La patte du professionnel
Quant au coût de ce type d’installation, il n’est pas à prendre à la légère. Comptez entre 300 et 800 € pour une fenêtre de toit manuelle, tandis que la facture grimpe vite pour une version motorisée (utile lorsque la fenêtre est difficilement accessible).
Au prix du matériel, il faut en outre ajouter celui de la pose puisque ce type d’équipement implique de passer par un professionnel qualifié. Ce dernier va en effet devoir créer une ouverture dans la toiture sans pour autant fragiliser cette dernière, puis installer un cadre de fixation avant de venir poser la vitre. Mais plus encore, c’est la phase d’étanchéification extérieure de l’équipement qui est la plus délicate puisque le moindre défaut vous exposera à de potentiels dégâts des eaux à chaque averse.
Attention également : en fonction des communes, une déclaration préalable de travaux ou un permis de construire peut être exigé.